Bip bip. Bip bip.
J'ouvris les yeux et me tourna vers ma table de chevet pour récupérer mon téléphone.
HUIT HEURES.
Je bondis de mon lit en remarquant aussi que Marceau n'était pas là. Il n'est pas là, seul un mot sur son lit. Je me rapprocha de celui-ci pour voir ce qu'il y était inscrit. « Bonjour, Daraya.
Je suis parti pour commencer mon enquête. Je te suggère d'aller retirer de l'argent dans le hall et de te repérer vite. Je te donne rendez-vous à 18 heures au bar de l'hôtel. Il y a Marcus qui est au moins deux si tu as besoin.
Bonne journée et ne sois pas en retard.M.D »
Il fallait impérativement que j'ai de l'avance sur lui si je voulais gagner. La prochaine fois, c'est moi qui lui écrirait une lettre en son honneur.
Je soupira et me dirigea vers la salle de bain. J'étais fatiguée, je n'avais pas énormément dormi cette nuit.
(...)
Une fois lavée, habillée, coiffée... Je pris mon carnet de notes que j'avais préparée la veille avec mon sac et partie dans le couloir.
On entendait énormément de bruit, comparé à hier soir. L'hôtel était devenu plus vivant. On pouvait distinguer des cris d'enfants, des rires, des bayements... cela me manquer. L'innocence, que j'avais perdue trop tôt. Je n'étais même pas encore majeure que je me retrouve déjà dans des situations illégales.
Une fois au rez-de-chaussée, je marcha vers le restaurant de l'hôtel où se trouvait un grand buffet avec des gaufres, des crêpes, des pâtes à tartiner, des chocolats chauds... De quoi me donner l'eau à la bouche mais j'opta plutôt pour un café et une tartine beurrée.
Je me posa à une table libre et isolée pour sortie ce fameux carnet.
Mon père n'avait que cité cinq informations sur ce meurtre. Le nom de la victime, son âge, la ville où on a retrouvé son corps, où elle habitait et le nom de sa sœur. Au début de mes recherches, je m'étais focalisée sur la nuit du meurtre mais au bout d'un certain temps, je m'étais posé une question. Pourquoi nous avaient ils donnés le nom de sa sœur ? Peut-être qu'il fallait que j'aille la voir ? Suite a cette réflexion, j'avais fait des recherches sur elle, Edrice Marty. Il n'y avait rien, sauf, sa profession. Elle est infirmière dans deux hôpitaux. Bonne nouvelle, elle travaille dans celui d'Assouan et Le Caire. Mais la mauvaise nouvelle est qu'elle est actuellement à celle d'Assouan.
Donc pour aujourd'hui j'allais observer le quartier où on a retrouvé le corps de sa sœur. Le corps d'Akila Marty. Les autorités avaient dit qu'elle est décédée noyé cependant son corps a été retrouvé dans un coffre sur le trottoir d'un quartier pauvre pas loin de l'hôtel. Le gros mystère est que son corps était recouvert de blessures.
Une fois mon café bus, je retira de l'argent et préféra partir à pied que d'emprunter une voiture et risquer que Marcus prévienne Marceau. De plus je n'étais pas si loin.
Que 15 minutes.
Sac sur le dos, j'étais déterminée.Déterminée à la gagner, cette tradition.
(...)
Arrivée au bonne endroit, j'aperçus un regroupement de personne. Il y avait majoritairement des femmes âgées. À l'entrée du quartier se trouvait un panneau, il y était inscrit des dessins. Sûrement quelques chose en arabe, malheureusement, langue que je ne comprend pas. Je me détourna de se détail et marcha au milieu de tous ces gens qui crient et négocient. Je vis plusieurs échanges. Des vases, de la nourriture, des bijoux, des tissus, du maquillage... et des objets étranges. Les rues étaient beaucoup trop étroites pour autant de personnes et les bâtiments étaient ternes. Plus j'avançais, plus les rues devenaient désertes. Je me perdu dans ce labyrinthe sous le soleil brûlant.
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ON VERRA BIEN QUI RIRA LE DERNIER.
RandomChaque humain a un devoir, le mien m'empêche de t'aimer. Daraya Hall est malheureusement la future héritière de l'entreprise familiale. Comme chaque un de ces ancêtres, elle doit passer par la tradition. Cette tradition, elle ne la fait pas seule. E...