Chapitre 3

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Je n'osais plus rien faire ni rien dire depuis l'idée d'avoir quelque chose en moi qui permette de m'écouter ou de voir ce que je fais. Je n'osais plus lire mon dossier par peur que la case résultat se soit encore rempli. Je n'osais pas sortir car c'est ce que les personnes qui m'ont envoyé ici veulent que je fasse. Je mangeai, dormais et regardais par la fenêtre. Mais à travers la vitre transparente, l'image que je voyais était toujours la même. Un énorme fond noir avec des points brillants plus ou moins gros. Cependant, j'avais l'impression que les points brillants n'étaient pas toujours à la même place de jours en jours. Je m'imaginais que ça pouvait être plein de choses. Mais l'option qui me paraissait la plus probable c'était que ces points brillants étaient des insectes qui brillaient dans le noir.

Quelques semaines plus tard je me rendis compte que j'allais commencer de vivre et en premier lieu, j'allais manquer d'eau. J'avais de la nourriture encore pour trois à quatre jours et j'avais de l'eau que pour aujourd'hui. Jetait donc dans l'obligation de sortir de cette pièce. De plus, l'air devenaient irrespirable en raison des cadavres empilés dans le fond de la pièce. Et les mouches se faisaient de plus en plus ordinaire. Je n'avais même pas remarqué qu'elle se multiplier de jours en jours. Mais quand je compris cela, je fis rassurer, ça r ces mouches venaient forcément de quelque part et pour quelle aient pu vivre, l'air et l'environnement sont donc adéquat pour vivre. Malgré le fait que les personnes qui m'écoutent voulaient que je sorte et attendaient que je le fasse, je fus malheureusement obligé de le faire contre mon grès mais pour ma survie dans cet univers dans lequel je ne me souviens de rien. Un froid dans le dos me traversa en repensant au corps baignant dans le sang. Les semaines ou jetait rester là se sont résumé au nettoyage de ses marre de sang. Puis, quand j'en fini je ne faisais que mangé et dormir.

En mettant ma main sur la poignée, mon cœur fit des sauts dans ma poitrine. Puis, j'ouvris la porte. Un courant d'air chaud vint directement frapper mon visage a plein fouet. Je fus obligé de plissé les yeux ce qui m'empêchait de voir quoi que ce soit. Puis, une fois ce courant d'air enfin terminé, je puis voir ce qui se cachait derrière cette porte. Ce que je vis ne fut de loin pas décevant. Je m'attendais à un désert noir comme je le voyait à travers la fenêtre, mais je fus devant un spectacle de couleurs, d'odeurs et de son qui me rappela mon passé dont j'avais tout oublié. D'un coup, toutes mes questions et mes problèmes disparurent. J'avais complètement oublié que j'avais faim, soif, que j'avais commis des crimes inimaginables mais aussi que j'avais sans doute des machines électroniques qui permettaient à des personnes de m'écouter et de suivre tous mes faits et gestes. Tous cela me passé par-dessus la tête en voyant autant d'arbres, de fleurs, d'oiseaux dans le ciel, je me dis que même les crimes les plus fou ne le serai jamais assez pour voir ça. Mais au bout de quelques minutes a contemplé ce paysage qui s'étendait à perte de vue, mon estomac me sorti de mes rêves en criant famine. Je n'avais plus manger depuis 3 jours et j'avais bu la veille. Mon corps réclamait également de l'eau. Je n'allais pas tenir bien longtemps si je ne mangeais et buvait pas dans les quelques heures qui suivent. Je dus partir explorer le paradis qui s'offrait à moi. En sortant, je me retournai pour étudier la capsule. « B-289 ». Je me trouvais en fait dans la partie B numéro 289 comme l'avais dû le monsieur de la vidéo de mon premier jour. Je fis le tour de la capsule. Ma vision était floue,

Quelques heures après être sorti de ma capsule, je trouvai enfin un ruisseau avec de l'eau potable, enfin potable d'après moi. Je bus encore et encore. Puis, après m'être entièrement hydraté, je regardai dans le cours d'eau pour essayer d'apercevoir un poisson que je pourrais me mettre sous la dent mais rien. Que de l'eau ruisselante devant moi. Mais, en regardant non plus l'intérieur de l'eau mais la surface, j'apprécie mon reflet. Jetait sale et pas rasé. Est-ce que j'étais digne de boire une eau si pure, si bleue, si transparente.

D'une seconde à l'autre j'eu une sensation étrange. La sensation d'être observé. En me retournant une silhouette noire courait au loin comme une bête sauvage qui avait eu peur de moi. Peut-être n'avait-elle jamais vu d'Homme et qu'en voyant cette silhouette elle a pris peur ? Ce n'était qu'une théorie. Elle ne courait pas vite et j'hésitais à la poursuivre. Elle paraissait blessée et après tout, cela ferait une proie facile et à manger pour plusieurs jours. Mon instinct de survie pris le déçu et je commençais à courir comme si ma vie en dépendait. Je rattrapais la bête rapidement. En m'approchant, je me rendis compte qu'elle n'avait pas quatre, mais six pattes. Mais une fois a à quelques pas d'elle, elle commença accélérer. Puis quand je fus trop éloigné elle ralentissait. Cela se répéta plusieurs fois. Après environ 10 minutes, la bête s'arrêtait enfin. Je me trouvais dans la forêt. Jetait perdu je ne savais pas d'où je ne venais ni où aller. La bête me regarda. Mais d'un coup, de ses six pattes, elle se leva pour être plus que sur deux. Ses deux pattes les plus hautes s'élevèrent jusqu'à sa tête et poussa le museau de la bête. La tête tomba par terre et révéla un homme. Un homme comme moi. Il me ressemblait. Puis une phrase plutôt étrange qui m'avait marqué pour je ne sais quelle raison sortie de sa bouche :
" Bonjour Brian Jones. Voulez-vous vous joindre à moi ? "
Se joindre à lui pour faire quoi et pour aller où ? Mais je le suivis quand même sans savoir pourquoi. Puis je me rendis compte que je ne pouvais plus rien contrôler de mon corps. Comme si mon âme avait quitté mon corps et que quelqu'un d'autre en avait pris le contrôle. Impossible d'arrêter de courir ou d'opérer un demi-tour. Je continuai donc de courir sans savoir vers où mais j'eu l'impression que mon autre âme le savait. "Je cours dans le vide" me dis mon esprit. Puis, un gros crac se fit entendre sous mon pied et une épine plus pointue qu'une dent de vélociraptor me transperça le pied. Un cri mi- aigu mi- grave sorti de ma bouche. Je criais mais je ne sentais aucune douleur. La douleur était à la tête. Cette dernière allait comme exploser. Elle était compressée par deux masses invisibles venant sur les côtés. Je secouai ma tête tout en criant puis plus rien. Je vis un arbre au-dessus de ma tête qui me faisais de l'ombre et qui me cachait de se soleil a son midi. La chaleur était à tomber. J'étais toujours à côté du ruisseau.
"C'est qu'un rêve Jones, calme-toi." Me dis-je au milieu de cette faune incontestablement effrayante. Le beau paysage vert bordé de couleurs à en devenir aveugle que j'avais aperçus la veille me paraissait maintenant comme une longue et terrible descente aux enfers. J'étais allongé au bord de l'eau et je n'osais plus bouger. Je devais manger. J'avais faim. Je me remis alors à la pêche dans l'eau ou pouvais se cacher toute sorte de créatures indescriptible avec des dents qui me transperceraient en moins de deux.

A chaque essaie pour attraper un poisson pas trop vif, il me passait entre les doigts et retombait dans l'eau. Impossible de pêcher. Je n'étais pas assez vif pour cela. Je ne voulais pas partir dans la forêt après mon rêve je ne voulais pas tomber sur une bête effrayante qui me demande si je veux la suivre. Avant même de pouvoir me remettre sur mes pieds pour partir marcher, une douleur écrasante arriva dans l'arrière de ma cuisse. En baissant ma tête pour voir ce qui me faisais aussi mal, je vis une flèche. Une flèche m'avait transpercé la cuisse. La douleur l'emporta et je tombai par terre allongé sur mon bras gauche. Dans cette position je vis la créature qui m'avait infligé une telle blessure. Je ne vis pas bien les détails. Elle était loin et la douleur était trop intense pour que je me concentre sur la silhouette. J'étais allongé dans une mare de sang. Comme les hommes que j'avais vu en sortant de la boîte. Est-ce que cette silhouette avait quelque chose en rapport avec le dossier que j'avais lu quelques heures auparavant. Je n'en savais rien. Il fallait que je soigne la blessure. Mais où était passé la silhouette ? Peu importe. Je ne devais pas m'évanouir mais soigner la plaie. Je devais arrêter le saignement.

« Aller Brian, aller, lève-toi. Tu es plus fort que ça. ALLER. »

Mais ces phrases n'étaient que dans ma tête. Je ne les disais en aucun cas. Mon corps était affaibli. Impossible de bouger un seul membre. J'étais figé. J'avais perdu trop de sang. J'allais mourir. Le pire c'est que j'en étais conscient. Je ne souffrais plus désormais. Je meurs. Cette fois je peux le dire. D'habitude je disais plutôt : « mais je vais mourir » mais cette fois je me dis « je meurs ». Plus rien ne peut empêcher cette descente aux enfers ou cette montée au paradis. Puis je me souvenu...

Peu avant les flashs, une phrase a refait surface dans ma tête : « avant de mourir, tu vois ta vie défiler devant tes yeux ».

Est-ce vrai ? Est-ce que j'allais connaître cette sensation, revoir ma vie, revoir celle d'avant, celle que je ne connais pas, celle dont aucun souvenir n'est dans ma tête ? Est-ce que quelqu'un allait me sauver dans cet univers vide ? Qui allait bien vouloir aider un homme au bord de la mort. Personne.

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