Chapitre 4

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Parfois on ferme les yeux puis on revoit des évènements plus ou moins joyeux du passé. Je ne pouvais pas me souvenir si cela m'était arrivé auparavant mais cette fois ça m'arrivais. Une femme. La même que dans mon rêve. Elle parle mais je n'entends rien. Je la vois. Elle me regarde, elle me dévisage, elle me parle. Elle se retourne et s'éloigne. A l'intérieur de moi je ressentais l'envie qu'elle revienne mais j'eu l'impression que le moi dans la vision n'en avait aucune envie. Elle revient avec une piqûre et là j'entendis sa voix et ses mots précis : « Bonne nuit Brian » et elle m'enfonça la piqûre dans le cou.

Je me réveille en criant. Les personnes autour de moi courent vers moi et m'empêche de crier. Ou suis-je. Qui sont ces personnes. ? M'ont-elles sauvé la vie ? Je lève la tête, regarde ma jambe. Un énorme bandage recouvre ma blessure. La flèche est sur un meuble au fond de la pièce. Enfin, au fond de la tente. Je suis dans une salle de soin comme une infirmerie. Des blessés ou des morts étaient à côté de moi. Ce n'étaient pourtant que des corps inertes. Ils ne bougeaient pas. Est-ce qu'ils dorment, est ce qu'ils sont morts ? Pourquoi est-ce que je pose la question je m'en fiche après tout. Je suis vivant moi et c'est tout ce qui compte, je ne connais même pas les personnes sur les lits d'à côté.

En regardant mieux autour de moi, je vis que du sang dans une poche était relié à mon bras. Une perfusion. Je manquais de sang. Puis une autre poche avec un autre liquide, cette fois transparent, était aussi relié à moi mais à mon autre bras cette fois. Qu'est-ce que c'est, je n'en savais rien et je ne voulais pas savoir. Je transpirais. J'avais très chaud. J'étais un peu perdu. Je pense qu'on était le matin car le froid m'attint rapidement. Mes jambes tremblaient et cela me faisait mal à ma jambe blessée. Toutes les personnes présente quelques minutes plus tôt étaient maintenant partie pour nous laisser, moi et les personnes endormies autour de moi, seuls. J'avais toujours faim. Je n'avais pas trop soif mais le fait de transpirer m'avais tout de même déshydraté. Les secondes passaient, les minutes passaient, les heures passaient. Au bout de deux ou trois heures, une femme écartas les pans de la toile de tentes et entra. Elle sorti et donna du pain avec un morceau de fromage a tous les blessés. Ce n'est que à ce moment-là que je remarquai un détail qui m'avais échappé à mon arrivé. La plupart des têtes des blessé avaient exactement la même marqué de frottement brutal que les scientifiques en blouse blanche avaient à ma sortie de la boîte. Ma vision était floue. Mes yeux étaient à moitié fermé, je ne me sentais pas bien. J'entendais ma respiration interne, mon cœur battre. Je sentais mon cœur battre dans ma tête, dans ma poitrine, dans mes jambes mais aussi dans mes bras. Je me sens faible, comme dans la boîte. Impossible de bouger un membre. Je n'arrive qu'à bouger ma tête et regarder les personnes autour de moi mais impossible de lever ma tête. Je déteste cette sensation. J'ai l'impression de je suis au bord de la mort, comme au bord de la rivière. Mon souffle se calme, mon cœur aussi. Mon pouls redescend. Je ne le sens plus dans ma tête mais il cogne encore dans ma poitrine. Je me concentre sur ma respiration. J'attends de me calmer comme dans la boîte. Au bout de quelques minutes, mon cœur s'était calmé, il ne cognait plus dans ma poitrine. Je le sentais dans mon dos mais j'étais couché et je trouvais ça normal. Je levai ma tête et découvris une grande tente ? Enorme en fait. Elle s'étendais sur des dizaines de mètre. Elle était tenue par des bâtons en bois qui m'avaient l'air bien fragile mais cela devait suffire pour une toile de tente juste pour des blessés au bord de la mort. Après une bonne observation, je remarquais que presque tous les blessés avaient le nez arraché. Mais certains étaient totalement défiguré voir démembré pour certains. Mon regard s'arrêta sur un homme sans jambes et avec un bras en moins. Il lui resta un membre. Mais il était aussi défiguré. Tous les blessés défigurés avaient une perfusion de sang, du liquide transparents comme moi mais étaient aussi relié à une grosse machine qui mixait et mélangeait un liquide, mis soupe mis purée, vert pomme. Ce liquide coulait doucement à travers un tuyau plutôt fin jusqu'à leur cou auquel on avait un trou pour y planter le tuyau. Cela devait leur permettre de manger. En même temps que je dévisageais les blessés, je me battais pour me relever. Enfin assis, je regardais encore plus en détails mais rien ne ressortait. Tous les blessés étaient juste défigurés. J'avais chaud, soif et faim. Leur morceau de pain ne m'avait pas suffi. Je voulais sortir. Je me lève, me met sur mes pieds et commence à marcher en rond comme pour réactiver mes muscles. Des chaussures étaient juste à côté de mon lit. Je les mets et marche cette fois vers la sortis qui n'était pas loin de mon lit. En poussant les pans du rideau de la tente, je me rendis compte que la nature verte et le magnifique paysage que j'avais vu en sortant du vaisseau avaient complètement disparus. Je me trouvais face à des montagnes rocheuses avec un désert de sable rocheux et orangé qui me séparait d'elles. Le paradis avec l'eau en abondance et les poissons impossible à attraper devaient être à des années lumières d'ici. Une nouvelle question me vint tout d'un coup à l'esprit. Les personnes qui m'ont récupéré là où je me suis fait transpercer par la flèche ont bien dû voir le paradis qui s'étendais a perte de vue. Mais alors pourquoi ne se sont-ils pas installés là-bas ? Peut-être que le départ était prévu ? Pourtant, les personnes que je voyais en train de travaillé les seules terres fertiles, en train de cuisiné ou de coudre des vêtements ou des tentes avec des peaux de bêtes n'avaient en aucun cas l'air de vouloir partir ou même l'air d'avoir envie de partir. Elles paraissaient bien là où elles étaient.

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 14, 2023 ⏰

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