2- réécriture

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Bon ça y est, en plus d'avoir eu une soirée de merde, dans un party de merde auquel je ne voulais même pas aller, me chicaner avec ma meilleure amie, me faire rappeler le passé, il faut que je rentre chez moi trempée !  C'est vrai que ces temps si, le mauvais temps n'arrête pas. D'accord, nous sommes en automne mais à ce point-là ?! Dame nature doit certainement être assise au sommet de son arbre préféré en riant de nous avec ses amis nuages, ou bien elle les fait pleurer et leurs larmes nous tombent sur la tête. Méchante Dame nature ! Évidemment, je n'avais pas prévu ceci alors, je me dirigeai vers chez moi sans pouvoir me couvrir de rien.


Quelques rues plus loin, alors que je suis perdu dans mes pensées, je ne vois pas la personne qui marche dans ma direction. Mon épaule frôlant la sienne, je perdis l'équilibre et mon talon de chaussure se brisa.  En une fraction de secondes je me retrouvai au sol, dans une flaque d'eau. Je levai mes yeux pour voir celui qui m'a fait trébucher et je le vois déjà plus loin sur la rue en train de tourner à un carrefour. Il ne m'a pas aidé, il ne s'est pas excuser, il n'a même pas daigné me poser son regard sur moi. Quel culot ! J'ai juste envie de lui crier par la tête qu'il n'est qu'un impoli, un mal élevé et qu'il ne sait pas comment traiter les femmes, mais je me retiens en me disant que je n'ai pas besoin d'empirer cette journée. Alors je me relevai tant bien que mal et repris ma marche vers chez moi, trempée à lavette.


Le lendemain matin je m'habillai le plus vite possible et je partis faire marcher mon furet, Mouska, pour sa petite marche quotidienne. Bon, là vous vous dites "hein ? Un furet ? Marcher ?" et oui ! Je suis allergique au chien et au chat et je voulais pouvoir faire prendre une marche à mon animal de compagnie, donc la solution qui restait était d'avoir un furet et de lui acheter une petite laisse exprès pour lui.


Arrivée dehors je constatai que pour la première fois depuis des lustres, il y a un beau gros soleil qui orne le beau ciel bleu sans nuage. Quinze minutes de marche plus tard, je croisai un garçon sur le trottoir. Je compris vite qu'il s'agissait de ''monsieur je me fou des autres'' de la veille. Il ressemble un peu à un joueur de football, il a les cheveux court et foncé, il est habillé d'un t-shirt et d'un jean on ne peut plus normal et il a des yeux vert émeraude. Sans pouvoir résister je m'accrochai à son regard et malheureusement pour moi, il le remarqua et il me reconnut.


"Salut..!", dit-il un peu embarrassé.


J'ai presque l'air de l'intimider ! Elle est bonne celle-là ! Moi intimidant quelqu'un, c'est une très bonne blague ! Je devrais en faire d'autres comme celle-là et penser à faire une carrière humoristique !


"Allo., dis-je sèchement. Bah quoi ? Il n'avait qu'à s'excuser hier.


-Eumh.. C'est toi la fille que j'ai fait tomber hier hein .., demanda-t-il de plus en plus embarrassé.


-Mais non ?! De quoi parles-tu ?!", lançai-je sarcastiquement ne faisant ainsi, qu'augmenter sa gêne.


Je devrais peut être arrê.. Non ! Aucune pitié ! Qu'est-ce que je suis diabolique aujourd'hui !


"J'suis désolé..", dit-il la tête basse.


Bon d'accord, je vais essayer d'être moins cruelle envers lui. Sinon, j'ai peur qu'il se mettre à pleurer..!

Un jour je..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant