Un jour je..

Chapitre 9

  ****RÉÉCRITURE À VENIR****  

« Je crois que je suis amoureux d'elle... »

Cette phrase me tourne encore et encore dans la tête. Après qu'il m'aille découvert, je suis assis ici, dans le corridor juste à côté de la porte de sa chambre et je pleure. Je suis incapable de m'arrêter, ce n'est pas seulement la vue de lui souffrant de douleur mais aussi qu'il souffre psychologiquement. À cause de qui ? Moi ! À croire que je fais juste des gaffes ces temps si... Mais qu'est-ce que j'ai ?! Je suis la pire des cruches... Tout va finir par revenir si le malheur change pas de victime... et... croyez-moi... personnes ne veut ça. À part Simon, lui, il se fou de moi, de ce que je ressens. C'est un monstre, rien de plus, rien de moins.

Je crois que le pire dans tout ça, c'est que même si ça ne fais même pas deux semaines que l'on se connait, je me suis attacher à lui. J'ai le goût d'être proche de lui et de ne plus jamais partir de ses bras, où je me sens tellement en sécurité... Je vais lui avouer ! Je vais lui déclarer que je l'aime ! Faut juste que je me motive à rentrer dans cette chambre, le numéro dix-huit.  Bon Dieu sérieusement, pourquoi moi ? Qu'est-ce que je t'ai faite pour que tu sois comme ça avec moi ?! Je n'avais que six ans je sais mais je m'en souviens et je crois que tu le sais.

PDV DE SCOTT

Elle sait tous. Ça y est. Juste à sa réaction, elle ne voudra plus jamais me parler, c'est clair ! Mes sentiments ne sont pas réciproques, je le savais. Je sais que je suis vite à dire que je crois être amoureux d'elle, mais elle me rend complètement fou ! Je la vois et j'ai juste le goût de la serrer, de la protéger, juste rester coller avec elle. Je n'ai jamais ressenti ça pour personne. Jamais. Et là il faut que quand c'est le cas, ce ne soit pas pareil de l'autre côté... Bordel. Je vais lui dire que ce n'est pas vrai, que c'est les médocs qui me font ça. Ouais, c'est ce que je vais faire ! Dès que je peux marcher pour aller la voir du moins...

J'entends la porte de ma chambre s'ouvrir. Elle rentre. Plus rien autour ne compte, il pourrait même y avoir une bombe qui tombe deux rues plus loin et je ne serais pas capable de m'en préoccuper. Tout ce qui compte à cet instant c'est elle. C'est ses yeux bouffis et son visage rouge qui a été noyé par les larmes quelques secondes plus tôt.

« J'ai quelque chose à te dire. » Disons-nous en même temps dans un petit rire gêner.

« Toi la première. » Lui dis-je pour un peu de galanterie et que, pour si je me trompe, je n'ai pas à faire cette ''gaffe''...

« Scott je... je ne sais pas comment te le dire mais bon je vais essayer alors... Sois compréhensif pour comment que ça va sortir ok ? » Me dit-elle en bégayant alors que j'hochai la tête, tout simplement.

« Tu sais, t'es arrivé dans ma vie dans un moment de faiblesse de ma part et je ne sais pas ce qui se serait passé si tu n'avais pas été là. Bien en fait oui je sais mais je ne veux pas t'inquiéter alors je ne veux pas en parler. Bref, là je dis n'importe quoi, n'importe comment en ce moment à cause de la nervosité. Mais en fait ce que je veux te dire c'est que, même si on ne se connaît pas beaucoup je crois que je commence à m'attacher à toi, vraiment. Je suis bien et je peux réellement être moi-même quand tu es là. Mais bon, dans le fond c'est que... je crois que... moi aussi je... commence à... tomber amoureuse de toi... » Dit-elle entre trois sanglot refouler.

Oh my God. Elle... Elle est amoureuse de moi ! Je n'en reviens pas ! Je veux me lever, aller la prendre dans mes bras, l'embrasser... Pour me confirmer que tout ça est réel, que ça se produit vraiment, ici, en ce moment. Mais malheureusement dès que j'essaie de me lever, une douleur atroce me tiraille le ventre. Pendant deux minutes, j'avais oublié ma blessure. Ce qui me donne une idée...