PARTIE UN : le carnet

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Charles se tenait la tête entre les mains, les larmes dévalant ses joues

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Charles se tenait la tête entre les mains, les larmes dévalant ses joues. Jamais il n'avait connu une peine aussi forte, une douleur aussi profonde. Pas même quand son père, Jules ou encore Anthoine sont décédés. Cette fois-ci, il n'avait rien pour se rattacher au passé, seulement quelques photos et vidéos dans son téléphone et le souvenir d'un doux baiser. Mais pas de long voyage, ni même de grande romance embrasée.

Suzanne était partie, elle les avait abandonnés, et même s'il se doutait que cela allait arriver, il ne s'était pas assez bien préparé à cela.

Pierre et Lena se dirigèrent vers le pilote de la Scuderia Ferrari et posèrent chacun une main sur les épaules de brun. Charles releva la tête et essaya de leur sourire tristement. La voix douce de l'amie des deux pilotes se fit entendre.

« Charles, tu devrais venir voir ce que l'on a retrouvé dans les affaires de Suzy. »

Les trois amis se levèrent et se dirigèrent vers la terrasse de la maison de la défunte. Suzanne avait investi corps et âme dans ce joli mas provençal. A l'extérieur se trouvaient six personnes, les amis de Suzy. Charles s'assit entre Camille et Elisabeth. Sur une jolie table de jardin en osier se trouvait un carnet. La couverture était marron, en cuir, abîmée à certains endroits. Le monégasque le reconnut comme étant celui de Suzanne, il l'avait déjà vu écrire dedans.

Il le prit dans ses mains avant de l'ouvrir sur la première page et commencer à lire ce qui était écrit.

« Bienvenu dans mon jardin secret, si vous lisez ça, c'est que malheureusement je suis morte.

Il y a quinze prénoms dans ce carnet, quinze personnes qui ont marqué ma vie, aussi bien positivement que négativement. Alors je t'invite à lire seulement ta partie, pour que tu puisses me comprendre et savoir ce que je pense de toi. »

Charles finit la page et la tourna, et tous virent le prénom de Jude écrit alors ce dernier prit le carnet, s'éloigna de quelques pas et ferma les yeux avant de lire ce qu'il serait écrit sur lui.

le carnet | CHARLES LECLERC ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant