Commande de ___OMORI___ !
Merci beaucoup pour tes commandes <3
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Imbécile .
Imbécile .
Imbécile .
A croire que ça l'amusait .
A croire que ça le faisait rire .
A croire que son rêve n'était qu'une sombre futilité .
A croire que ses mains tachées de sangs n'étaient qu'un cauchemar .
A croire que les cadavres qui formaient une montagne sous lui n'étaient rien de bien important .
A croire que les laisser seuls allait le laisser revivre .
A croire qu'il allait vivre après sa mort .
A croire que son corps n'était que traitrise .
A croire que le monde ne tournait qu'autour de lui .
A croire de cet homme à la manie suicidaire était mort de l'intérieur , mais vivant de l'extérieur .
A croire que Dazai Osamu était un oiseau libre malgré sa cage .
A croire que Dazai Osamu n'était pas l'homme qu'elle avait connu .
Imbécile , sous tes airs intelligent et manipulateur .
Déserteur .
Menteur .
Assasin .
Homme joueur .
Tueur .
Menteur .
A croire que ton coeur est un menteur .
A croire que tu tues pour t'amuser .
A croire que ta vie , Dazai Osamu , c'est de pourrir la mienne ?
A croire que c'est toi qui l'a tué .
A croire que tu mentais aussi à Chuuya .
A croire que tu n'étais qu'une larme dans la mer .
A croire que tu n'étais pas toi ici .
A croire que tu ne seras jamais vraiment toi .
Car c'est notre sang qui coule dans tes veines .
Le sang de la mafia .
Car c'est leurs sangs qui couvrent tes mains .
Le sang de tes ennemis .
Car c'est mon arme qui était pointée sur ton front .
Et si j'avais appuyé ?
Et si je t'avais tué ?
Serais-tu mort si j'avais tiré ?
Je te déteste tellement , Dazai .
Je regrette tellement .
Je crois que j'aurais dû te tuer .
De "amis" à "ennemis" .
Tu es parti .
Si vite .
Du jours au lendemain .
Même si tu pars , tu restes éveillé .
Il faut accepter de nous voir déchirés .
Car j'aurais dû te tuer .
Je ne t'ai jamais aimé .
Nous n'avons jamais été amis .
Je me suis sentie tellement idiote quand tu es parti .
Car au fond je savais que tu mentais .
Tu nous as trahi .
Tu m'as trahi .
T/p fixa le batiment devant elle avec une légère hésitation . Une brioche à la main , elle en croqua un bout . Elle poussa la porte du batiment et rentra sans problème . Elle monta les escaliers en rangeant sa brioche encore tiède dans la poche de sa veste . Elle retira une bague de sa main droite et la serra dans sa paume . Un petit couteau , appellé plus couramment " canif " apparut dans sa main .
Elle monta les escaliers dans un silence que l'on pouvait qualifier de plomb , sa longue veste noire glissant au sol tel un serpent dans le sable du désert . Elle tendit l'oreille . Une voix d'homme au téléphone . Il parlait , mais personne ne lui répondait . Elle poussa sur la clinche de porte , qui s'ouvrit doucement . Une arme aurait fait trop de bruit , la personne à l'autre bout du fil aurait put appeller les secours . Elle marcha à pas de loup , ses pieds frôlants le sol de bois pour ne faire aucun bruit .
Il était dos à elle , face à une fenêtre .
La fenêtre recut des gouttes écarlates et une odeur métallique se répandit dans la pièce . Le corps de l'homme tomba au sol dans un fracas , et le plancher se noya sous une mare de rouge .
Elle écrasa le téléphone avec son pied et l'écran se brisa .
Quand elle était petite, elle avait peur des araignées. On lui disait qu'elles ne ressentaient aucune émotion, que leurs cœurs ne battait pas, maintenant, elle sait ce qu'il en est. C'est au moment de tuer, qu'elles se sentent le plus en vie...
T/p est une assassin parfaite : une tueuse patiente, impitoyablement efficace, qui ne montre ni émotion ni remords.
- Epargne-moi tes commentaires . dit la jeune femme en retirant son oreillette cachée sous ses cheveux .
Elle fixa les yeux vitreux de l'homme qu'elle venait de tuer et rangea le canif dans une poche intérieure de sa veste , en ayant au préalable essuyé le sang sur la lame avec sa manche .
Elle ouvrit une fenêtre et sauta dans le vide . Elle atterit dans une ruelle sombre et marcha comme si de rien n'était . Les mains en poches , un air méfiant caché sous ses cheveux c/c , ses yeux se baladent , dévisageant les gens une fois sortie de la ruelle .
