La Course des Loups [TERMINÉE]

Chapitre 1

- He ! Pavel ! hurla un homme depuis l'extérieur d'un garage. Y a un mec qui te cherche !

Un grand brun au regard sombre et fauve, éclairé d'une lumière étrangement chaude et moqueuse, apparu, les cheveux humides par l'eau qu'il venait de se verser sur la tête à cause de la chaleur, captaient la lumière du soleil pour faire briller les gouttes comme du crystal. Torse nue, il arborait fièrement un tatouage sur sa clavicule, son torse tout en musculature ne laissait personne indifférent, pas plus les femmes que certains hommes dont le regard donnait la chaire de poule. Habillé de son uniforme de mécano attaché à sa taille étroite, il était aussi beau qu'un étalon sauvage ou un puma attentif prêt à attaquer sa proie.

- Qui ça ? Ah salut beau gosse, on se retrouve ?
- Je ne me suis pas perdu cette fois.

Quelques jours plus tôt...

Sur la route, l'adrénaline et le soleil du printemps qui réchauffait les voyageurs lancés à fond sur l'asphalte à travers la ville prenant des directions différentes que ce soit pour en sortir ou y entrer ou bien juste pour la visiter durant une escale dans le pays.

La Thaïlande était un pays où le soleil ne mourrait jamais et où la chaleur restait constante, du moins pour ceux qui venaient d'ailleurs et qui n'étaient pas habitués par ces températures estivales permanentes. Le bruit des moteurs attiraient les regards des piétons qui tournaient la tête afin de savoir de qui ça venait. Un groupe de motards étaient arrêtés à un feu, attendant d'avoir l'accès pour traverser la grande artère de la ville pour rejoindre une autre extrémité.

Des motos de compétitions, des Harley, et d'autres modèles tous plus clinquants que les autres aux couleurs assez variées mais dont le ton principal restait assez sombre pour donner une allure plus sauvage et plus bestial à l'ensemble.

Un jeune homme sortait de sa voiture quand la horde passa tout près de lui. Il tourna à peine la tête, occupé à discuter au téléphone avec des investisseurs pourtant dérangés par le bruit insupportable des moteurs qui brisait la conversation.

- Je vous entends parfaitement Messieurs, répondit pourtant l'Alpha quelque peu excédé de l'attitude de ces pet cul qui grognaient pour un rien quand ils n'avaient pas le moyen de se faire entendre. Non, rassurez-vous j'entends parfaitement ce que vous me dîtes, mais je suis totalement contre ce genre de procédé.

Il raccrocha en entrant dans un grand bâtiment au luxe assez effacé mais dont le prestige ne laissait aucun doute quand au propriétaire des lieux et au standing de l'enseigne. 

- Bonjour Monsieur ! s'exclamèrent les employés qui le virent entrer dans le hall spacieux.

Il les salua, son secrétaire et d'autres hommes de son équipe le rejoignirent, lui donnant les ordres du jour, que ce soit pour son planning de la journée qui s'avérait être très chargé, ou bien les messages qu'il avait pu recevoir durant la nuit.

- Ah et vous avez un rendez-vous qui vous attends déjà dans votre bureau, lui annonça son secrétaire alors qu'ils entraient dans la cabine d'ascenseur.
- Un rendez-vous ? Il était noté sur le planning ? Je me rappel pas d'en avoir un aussi tôt.
- Il n'était pas prévu pour dans l'immédiat, mais il avait l'air assez pressé et très... en colère. répondit le secrétaire quelques peu déconfit.

Attitude étrange venant de ce jeune homme pourtant si assuré d'habitude. Quand le jeune alpha entra dans son bureau, il pouvait ressentir une odeur qu'il connaissait trop bien pour lui être désagréable au possible. Il jeta un regard à son secrétaire qui baissa la tête. Il lui ouvrit la porte et laissa son boss pénétrer les lieux.

- J'ose espéré que ce n'est pas parce que tu es tombé du lit que tu as mis un temps aussi long pour arriver jusqu'ici. gronda une femme aux jambes longues et croisées l'une sur l'autres.
- Bonjour à toi aussi Emma, que puis-je pour toi de si bon matin ? souffla l'alpha en se délestant de sa veste qu'il tendit à son secrétaire, laissant ce dernier la lui ranger tandis qu'il prenait le temps de se préparer un café et de venir tranquillement s'installer à son bureau, faisant attendre la femme visiblement irritée et très en colère.