A.M.N.E.S.I.A (5Sos)

Chapitre III

"Un transporteur?" Me demanda le policier.

"Oui... Maître dans l'art de la téléportation..."

"Tu sais..." (Il ferma son dossier sur la table et y appuya ses avant-bras pour ensuite me regarder) "J'ai connus beaucoup de malades dans ma carrière, mais vous quatre..." (Il claqua sa langue contre son palais) "Vous croyiez tellement ce que vous dîtes..."

Je souffla.
J'étais tellement exaspéré, que je ne pris même pas la peine de répondre.
Je sera la mâchoire et tourna la tête.

"Après avoir découvert ça, qu'ont-t'ils fait?"

Je ris nerveusement.

"Ils m'ont torturés..." Je baissa la tête.

Flashback:

Ils m'avaient emmenés dans une grande salle noire, avec des lumières oranges.
Le silence régnait.
D'un coup, un éclair traversa la pièce, me coupant un bout de peau de mon bras et ma joue gauche.
Je passa ma main sur cette dernière.

"Aie."

Un petit peu de sang se retrouva sur mon doigt.
Je leva les yeux quand un autre éclair passa, me renversant cette fois-ci.
Je me retrouva par-terre sur le ventre, je m'étais tordu le poignet.
Puis, un autre éclair traversa le sol en me projetant en arrière, je me tapa la tête contre le mur.
Je fis une grimace quand je mis ma main sur mon crâne, en sang.
Je toussa.
J'attendais un autre coup, quand tout s'arrêta.
Les gardes vinrent vers moi, et m'emmenèrent dans une pièce blanche, comme ma chambre.
Je me coucha sur le lit qui se trouvait là, et une machine passa au dessus de moi pour m'enlever ma combinaison et apparemment pour me guérir.
Quelques heures après, j'entendis Gregory entrer dans la pièce.

"Salut Gamin..." Dit-il, d'une voix calme.

Il vînt à ma droite.

"Pourquoi ils me font ça?" Cela sonnait plus comme une plainte, que comme une question.

"C'est... compliqué."

Je souffla.

"Si toutes les choses compliqués seraient douloureuses et mortelles, personnes ne vivrait..." Dis-je.

Il sourit.

"Tu es plutôt intelligent comme garçon Luke..."

"J'en sais foutre rien."

"Ils vont continuez jusqu'à ce que tu fasses ce qu'ils attendent." Avoua-t'il.

"Quoi?! Mais je sais pas ce qu'ils veulent moi!"

Il souffla.

"Je t'aime bien."

Il rit.

"Ça fait combien de temps que je suis là?" Demandais-je.

"Deux heures."

"Non. Pas dans cette pièce, ici."

"Oh... Je n'ai pas le droit de te le dire. Je suis désolé."

Je souffla.

"Il y a trop de secrets ici."

"Même à moi, ils ne disent pas tout..." Marmonna-t'il.

"Quoi?"

"Hein? Quoi? J'ai rien dis?"

Ne voulant pas l'embêter avec mes questions privées, je décida de ne pas m'occuper de ce qu'il avait dit.
Un bruit retentit.

"C'est le signal. Tu peux te lever."

J'acquiesça et me redressa. George recula, me laissant de la place pour mettre mes jambes par terre.
Je m'assis, et me leva peut de temps après.
Je n'avais plus aucunes blessures.
Ma combinaison avait déjà réapparu depuis quelques minutes.