VI

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   Ces dernières années sont plutôt rudes, la guerre est à nos portes. On voit passer de nombreux soldats dans les rues, de jeunes gens braves qui défendent le pays.
J'ai une vie plutôt simple, je ne me plaindrais pas non plus de ma condition car lorsque je vois celle des autres, la mienne est convenable.
Je passe mes heures perdues à sortir me balader dans le petit bois, à dessiner ou à cueillir des fleurs. Les paysages sont magnifiques, pouvoir les immortaliser à travers le dessin me donne un sentiment d'existence éternel mais à la fois, me rappelle que chaque chose, chaque vie est éphémère.

Je décide comme à mon habitude d'aller dans ce petit bois. Cette après-midi de juillet, le soleil est brulant, je me vêtis de ma longue robe couleur crème, j'attache mes cheveux en une longue natte et prend mon calepin ainsi que de quoi dessiner.
Je traverse les ruelles de la ville qui me permettent d'accéder au bois.
Sur mon chemin, je croise un jeune couple en plein ébat. Je dois avouer que cela a attiré mon attention, d'une part pour dessiner et d'une autre, les gémissements émis par la femme qui traduisait un plaisir intense. Je m'approche discrètement afin de regarder quelques minutes et de m'en inspirer pour mes futurs dessins.

Je constate une scène sensuelle et romantique, sur une nappe de pique, dans un coin reculé, la femme assise sur l'homme. Les deux sont nus, les cheveux de la femme sont attaché d'un chignon, son dos est légèrement cambré. Elle se tient aux épaules de l'homme qui lui maintient les fesses, elle a en son intérieur le plus intime, l'entrejambe de son compagnon.
Elle a une poitrine volumineuse, elle insère au plus profond avec des mouvements répétitifs tout en gémissant. Voyant qu'elle fatigue, l'homme l'allonge et commence à lui donner des coups, plus forts et plus secs. Les seins sont secoués, l'homme prend en bouche les tétons et continue ses mouvements.
Elle approche de l'orgasme quand l'homme s'arrête brusquement. Il se redresse pour l'embrasser, elle lui caresse les cheveux, le dos et finit par poser les mains sur les fesses.
Puis, reprend si soudainement qu'elle lâche de nouveaux gémissements. Il continue frénétiquement, elle l'implore de continuer, il ne s'arrête pas et continue de pousser aussi loin que possible.

   Je ressens de l'humidité dans ma culotte, je me sens trempée. Mon corps est devenu sensible, mes tétons ont durcis. J'ai l'envie irrémédiable de passer ma main à l'intérieur de ma culotte. J'entreprends de caresser mes seins, de le presser et de pincer mes tétons. L'excitation grimpe rapidement, je glisse ma main à l'intérieur est je constate effectivement que je suis trempée.
Je caresse lentement mon intimité, ma boule de chaire et rentre lentement mes doigts. Sachant pertinemment que je ne pourrais résister à l'envie, je décide d'immédiatement partir à un endroit tranquille où je pourrais me soulager.
Je pense au petit ranch abandonné pas très loin d'ici, il contient encore un peu de foin et possède une porte mais malheureusement aucune fenêtre. Cependant, ça ne me gêne pas, ce bois est peu fréquenté.

A peine arrivée au ranch, je referme la lourde porte et me dirige au fond. Je pose mon calepin sur le côté, m'allonge et écarte les jambes. D'une main j'attrape un sein et le malaxe, de l'autre, je la glisse dans ma culotte et rentre deux doigts.
Je commence mes vas-et-vient, de plus en plus rapide. Ma poitrine ne me permet pas de passer ma langue sur mes tétons, je ne peux donc que les pincer au maximum. Mon intimité est devenue si juteuse, mon corps dégage une chaleur épaisse, mes joues sont chaudes.
J'ouvre la bouche pour gémir, ça m'avait tellement manqué, je constate que mon corps est en manque de caresse. Je continue d'enfoncer mes doigts, vite et fort, je me sens venir, je continue et donne tout.
Au moment de jouir, je remarque une présence face à la fenêtre. Je m'arrête net, je vois un soldat allié m'observer.

   Gênée par la situation, je me redresse en le regardant à mon tour. Aucun de nous parle, dans tous les cas, la communication serait compliqué puisque aucun de nous parle la langue de l'autre.
Je le vois disparaître mais mes jambes ne bougent plus, je repense au fait qu'il m'a vue entrain de prendre mon pied. Quelques instants plus tard j'entends la lourde porte s'ouvrir. C'est lui.
Il rentre dans un bruit en prenant soin de fermer la porte. Il pose son arme, son sac à dos, tout son attirail. Il avance déterminé vers moi tout en me fixant du regard. Un regard doux et perçant, beaux yeux noisettes, une chevelure brune. Il est grand et imposant, sa démarche, sa musculature m'impressionne.Il s'arrête devant moi, se met à terre, s'approche encore plus de mon visage sans me quitter des yeux.

J'ai un mouvement de recul lorsque je le vois lever les mains vers moi mais lentement il les pose sur mon visage. Du pouce, il caresse mes lèvres. Un visage impassible, ses traits s'adoucissent, il pose ses lèvres sur les miennes. Ses lèvres suaves glissent sur les miennes, il insiste pour entrer sa langue, j'entrouvre la bouche. Sa langue chaude se colle à la mienne, un baiser intense qui s'éternise.
Ses mains caresse mes jambes, ma robe se relève. Sans attendre, il retire ma culotte et me caresse intensément. Je peux sentir ses doigts s'introduire en moi, ils fouillent mon intérieur. Je tente de reprendre mon souffle. Il me regarde toujours fixement, il m'embrasse à nouveau. Ses mouvements m'arrache des gémissements de plaisir. Mon bassin ondule au rythme de ses doigts.
Je passe mais bras autour de son cou, à ce moment, il accélère, il frappe le fond de mon intimité. Il cherche à aller jusqu'au bout. Ses baisers plus pressants débordent sur mon cou. Je ne peux que gémir.
Il me chuchote des choses de sa voix grave, même sans comprendre je me sens excitée au point de mouiller davantage. Je peux sentir son sourire dans mon cou. Il se détache, se déshabille et m'attire contre lui. Il m'ôte la robe et me colle à lui, m'embrasse encore. Dépose plusieurs autres baisers le long de mon corps.

Il me pose en m'allongeant, il me regarde et rentre son sexe à l'intérieur. Je me sens comblée, il est gros et dur. Il commence à bouger, de plus en plus vite, il s'approche pour m'embrasser. Je passe mes mains dans ses cheveux.
Il cogne si fort, mes gémissements reprennent de plus belles. Durant plusieurs minutes, il s'enfonce en moi, l'orgasme est proche. Le dernier coup est fatale, ma semence s'écoule, il laisse échapper la sienne sur le foin puis revient au-dessus de moi.
Il me retourne et écarte mes fesses pour passer son sexe juste en-dessous de mon intimité. Il le frotte d'avant en arrière, de ses mains il tient mes hanches pendant que je m'amuse avec mes seins. Il ne semble pas pouvoir résister à l'envie de la mettre à nouveau. Il me pénètre et donne des coups tout aussi brutal. Je ne peux m'empêcher de gémir et de crier silencieusement. Je prends appui sur le mur tandis qu'il tire sur mes tétons. Il lèche mon cou, mon épaule. Mon corps entier est secoué.

   Les tremblements reprennent, le second orgasme est en route. Il me soulève et m'écarte les jambes tout en continuant ses mouvements. C'est si bon, je gémis en jouant avec mes seins. Il me pousse à la jouissance.
Lentement, il pose, me tourne afin de venir m'embrasser. Il m'enveloppe de ses grands bras.
Nos regards se croisent, cet air doux, des lèvres pulpeuses, je me penche pour l'embrasser. Ses mains parcours mon corps, il me caresse, m'effleure.
Il est clair que j'ai envie de continuer, je souhaite recommencer. J'ai envie que ce soldat me prenne à nouveau.

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 22, 2023 ⏰

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