Chapitre 1 : Le bal des Gaunt

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Je suppose que Salazar Serpentard faisait partie de ce genre d'individus à la vie fascinante qui ne risquait pas d'être oublié dans le monde des sorciers.

Sa lignée était faite de sang pur, et devait le rester coûte que coûte, les Gaunt était une grande et vielle famille de sorcier qui pour la plupart utiliser sans mal la magie noire.

Notre illustre famille était la plus connue du monde des sorciers, certain l'admirer, d'autre la méprisais plus que toute au monde.

Alors que j'étais assise face à ma coiffeuse, Orielia, ma gouvernante, s'occuper de mes cheveux, elle faisait de magnifiques boucles avant de les entrelacer et formées un beau chignon, coiffer d'un petit diadème qui habitait une émeraude en son sein.

- Votre présentation au monde des sorciers ne vous stresse pas de trop Mademoiselle ?

- Je ne saurais dire... J'ai l'impression que cela n'est qu'un rêve étrange dont je vais bientôt me réveiller.

- Votre mère serait fière de voir la jeune femme que vous êtes devenue... Fit-elle d'un sourire avant de poser ses mains sur mes épaules. Vous êtes parfaite.

- Merci Orielia... Lui répondais-je en posant ma main sur la sienne.

Ma mère était morte en me mettant au monde, Orielia fut celle qui prit soin de moi pendant que mon père s'occuper davantage de mes frères et du ministère.

- Jeune maîtresse Jeanne, Solby à l'autorisation d'entrer dans vos appartements ? Demanda une petite voix à l'extérieur avant que je ne me retourne légèrement vers elle.

- Oui, tu peux.

L'elfe de maison entra alors avec derrière lui, une robe qui survolait la pièce.

- Votre robe jeune maîtresse...

- Merci Solby ! Dis-je en la prenant entre mes doigts.

Comme ce à quoi je m'attendais, la robe était d'un vert émeraude comme l'était la pierre de mon diadème... Fait d'un joli col laissant mes épaules à nu, la robe épousée ma taille avec grâce.

J'aimais le redû, ainsi que le toucher de satin qu'avait la robe.

Comme touche finale, ma gouvernante me mit un pendentif que je reconnus à la seconde où je le vis.

-Le collier du portrait...

- Votre mère le portait souvent, elle disait que sa propre mère pouvait être ainsi avec elle... Peut-être que vous auriez la même sensation qu'elle en le portant.

Je le touchai du bout des doigts avant de sourire légèrement.

- Il est parfait...

- Solby doit prévenir le maître que vous êtes fin prête ?

- Oui, dis-le-lui. 

Je me retourne alors avant que ma gouvernante ne me prenne les mains dans les siennes.

- Vous serez à la hauteur de votre famille...

- Je ferais de mon mieux...

- Les sangs purs peuvent être bien arrogants, mais ils vous enlèveront jamais ce qui fait de vous une femme formidable...

- Orielia, je suis une sang-pur... Et je ne pense pas être encore une femme.

- Il est vrai que vous n'ayez que 16 ans, mais je vois en vous votre mère... Vous verrez que le monde qui sera dorénavant le voire, n'a rien avoir avec celui dans lequel je vous ai élevé...

- Je le sais bien... Je l'ai vu sur mes frères... Quand j'étais enfant, je pensais juste que le fait d'être entré à Poudlard les avait fait grandir et que c'était pour ça que je ne les comprenais plus... Mais cela fait deux ans que je les ai rejoint, et je ne les comprends toujours pas...

𝐔𝐍𝐄 𝐂𝐈𝐆𝐀𝐑𝐄𝐓𝐓𝐄|𝓡𝓮𝓰𝓾𝓵𝓾𝓼 𝓑𝓵𝓪𝓬𝓴 𝔁 𝓙𝓮𝓪𝓷𝓷𝓮 𝓖𝓪𝓾𝓷𝓽Où les histoires vivent. Découvrez maintenant