Chapitre 2 : Tes Précieux Gryffondor.

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Le diable et moi serions sûrement de bons amis s'il savait que j'avais entaillé les entrailles de ma mère pour sortir, s'il avait vu le sang sur les draps, et le regard déçu de mon père en découvrant que j'étais une fille.

Oui, j'avais réussi à faire enrager mon père, un homme de nature froide et calme, je l'avais tellement mis dans une colère noire que ce soir-là, il hésita de peu de me tuer.

Ma vie fut sauvée par ma gouvernante qui supplia mon père de me laisser la vie sauve, lui promettant que je deviendrais une femme respectable qui ne causera pas de problème à notre famille, qui se marierait pour ses intérêts et dispaitrait de sa vu quand cela sera fait.

Oui... Si je croyais en Dieu, il serait certain qu'il m'avait abandonné à ma naissance me laissant à la merci des désirs perfide du diable.

J'étais destiné à une vie sans amour, sans joie ni ambition et pourtant...

Le choixpeau me désigna comme Serpentard.

Il avait sûrement vu en moi la noirceur de mon père et la ruse de ma mère.

C'était la seule explication que je pouvais trouver, car j'avais abandonné bien vite mon ambition et mes désirs pour ceux de mon père.

Je marchais dans les couloirs de Poudlard quand je reçus une boule-de-neige sur l'une de mes pages.

Agacé, je fis volte-face et vis des Serpentard ricaner entre eux avant qu'un brun qui était à l'origine de la neige dans mon livre ne se retourne vers moi.

Ses yeux étaient toujours les mêmes, perçant et ténébreux, son sourire s'envola directement quand il me reconnut.

- Tiens, mademoiselle Gaunt ! Fit-il d'un ton presque moqueur avant de s'approcher de moi.

- Je ne m'attendais pas vraiment à recevoir une boule-de-neige de ta part. Dis-je lui tendant une perche pour qu'il s'excuse.

- Et moi à te voir ici, seule qui plus est, tes précieux Gryffondor ton lâcher ?

- Précieux ? Ce ne sont que de bons amis.

- Et cette sang de bourbe alors ? Comment se nomme telle déjà... Lily ?

- Je croyais que je ne t'intéressais pas Black ?

- C'est le cas. Je t'ai offensé ? Nous devons garder de bonnes relations, ainsi mon père en sera satisfait.

- Ton père... Ta mère, tu n'as que cela à la bouche. J'ai compris qui tu étais, un fils à papa. Le genre à aller courir se plaindre à son papa et à sa maman si quelqu'un l'embête.

D'un coup son sourire moqueur disparu, me montrant qu'une mâchoire crisper, qui faisait ressortir les veines de son cou.

Il semblerait que j'ai touché à une corde sensible.

- Un fils à papa, moi ? Répéta-t-il plusieurs fois ironiquement. Il semblait se remémorer certain souvenir avant de ricaner amèrement. Tu parles beaucoup pour une traîtresse. Retourne avec tes lions, plutôt que te pavaner comme si tu avais le droit de me parler en toute amitié. Nous ne sommes pas amis Gaunt, et soit sûr que tant que tu restes avec cette sang de bourbe et Potter, on le sera jamais.

Regulus tourna alors les talons pour rejoindre ses amis.

J'avais accompli une prouesse que peu de gens pouvaient prétendre avoir accomplie, mettre en colère Regulus Black.

Je nan étais pas fière, on avait tenu seulement deux discussions, et dès la deuxième nous nous sommes disputé.

Après avoir secoué mon livre plain de neige, je repris ma route en direction de la grande salle.

J'étais persuadé de croiser Lily sur la route, et ça n'avait pas loupé, la rousse me bondit dessus, avant de marcher à mes côtés.

- Salut !

- Tu m'as fait peur Lily...

- Désolée, mais tu étais si concentré, je me disais que ce serait amusant de te faire peur !

Je la regarde désespérer avant de rire de bon cœur.

James, Remus et Sirius n'étaient pas loin derrière nous.

Maintenant, que je pouvais de nouveau voir Sirius, j'étais maintenant certaine qu'il avait été, un jour, ami avec mon plus jeune frère avant de s'éloigner, prenant tous deux des chemins radicalement opposé.

Remus pour sa part, je ne connaissais pratiquement rien de lui, à vrai dire je ne traînais que rarement avec eux, c'était surtout Lily que j'appréciais, et des fois James s'incruster pour se plaindre que je lui volais sa copine...

La vérité, c'était que les aimait bien tous les trois, mais que j'avais peur d'eux.

J'avais peur de me rapprocher d'eux puis de les perdre. Peur qu'ils me connaissent aussi bien que Lily et peur qu'ils s'en servent contre ma famille.

Même si Lily me répétait qu'ils ne feraient jamais une telle chose, j'ai toujours été habitué à ce que les gens traînent avec moi pour obtenir des privilèges et du pouvoir.

Lily fut la seule amie sincère que je n'ai jamais eue.

- J'aime la neige, tout est si blanc, si parfait et beau !

Je regarde alors mon livre un peu mouiller.

- Pour ma part, je ne sais pas si je peux vraiment affirmer la même chose.

- Pourquoi ? Me demanda interroger la rousse alors que nous marchons dans les couloirs.

- Regulus m'a jeté une boule-de-neige, et voilà dans quel état est mon livre...

- Vraiment ? Reg a fait ça ? Fit soudainement une voix masculine en prenant mon bouquin de mes mains.

Sirius Black nous avaient doubler et regardé quelques pages de mon livre avant de se gratter la tête un peu gêné.

- Désolé, je ne pensais pas que Reg s'amuser à faire de telles choses.

- Hein ? Non, non... Dis-je en reprenant mon roman. Il ne l'a pas fait exprès, je disais juste que mon livre était foutu, pas que je lui en voulais !

- Ah, je suis rassuré dans ce cas ! Mais il aurait pu au moins te proposer de t'en racheter un.

- Roooh, aller Sirius, tu as terminé de faire le grand frère qui veut sermonner son frère ? Viens plutôt boire une bière au beurre avec nous ! Insista James en enlaçant son bras sur les épaules de son ami avant que Remus ne les rejoigne. D'ailleurs, vous voulez venir les filles ?

Lily sourit alors prête à dire oui, avant de se tourner vers moi.

- Tu veux ?

- Heu...

- Aller Jeanne ! Ce n'est pas souvent ! Si tu veux Sirius te la paye ! Intervient James.

- Hein ?! Pourquoi moi ?!

- Bah Regulus à bien détruit son livre non ? Tu lui dois bien ça !

- Et mais c'est à lui de payer pas moi !

- Aller s'il te plaît Jeanne... Fis Lily en me faisant les yeux doux.

- Bon d'accord...

- Aller, c'est décider, on y va ! Conclu James en faisant une tape sur l'épaule à Sirius qui semblait compter dans son porte-monnaie s'il avait assez.

J'avais entendu dire que les parents de Sirius lui coupaient souvent les vivres quand ce dernier faisait une " connerie ", je me demande ce qu'il a bien pu faire cette fois.

Maintenant, ça n'avait plus vraiment d'importance vu que j'avais été emmené de force, oui, de force, le regard de chien battu qu'à Lily quand elle veut quelque chose et impitoyable et cruelle pour ses ennemis essayant de lui résister !

- Trinquons à Noël qui arrive à grands pas !


À suivre...

𝐔𝐍𝐄 𝐂𝐈𝐆𝐀𝐑𝐄𝐓𝐓𝐄|𝓡𝓮𝓰𝓾𝓵𝓾𝓼 𝓑𝓵𝓪𝓬𝓴 𝔁 𝓙𝓮𝓪𝓷𝓷𝓮 𝓖𝓪𝓾𝓷𝓽Où les histoires vivent. Découvrez maintenant