Chapitre 4 : La découverte.

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Je commençais à m'affoler, à me dire qu'il avait rien à faire de moi, j'avais peur, j'étais perdu.

Je me mis en boule et commençais a pleurer j'avais non seulement perdu ma famille, mon grand frère, mais aussi la seule personne présente dans cette ville fantôme.

Je me cachais derrière le comptoir de cette pharmacie qui me fichais la trouille.

J'entendis du bruit, c'était des pas, quelque chose marchait sur des bouts de verres.

Je ne pouvais pas voir qui était l'inconnu et je ne pouvais pas non plus lui demander ce qu'il me voulait.

Les bouts de verre craquaient sous les pas de cet inconnu .

Ses pas se rapprochaient de plus en plus vers moi.

Je pris un vieux bout d'étagère cassé au cas ou l'on m'attaquerais.

Les pas cessèrent, j'arrêtais de respirer.


-Lola ?


Un gros soulagement se fit en moi, c'était Thomas !

Je courus vers lui et je le serrai fort dans mes bras, j'étais tellement contente qu'il soit revenu!


-Quesqu'il va pas ?

-Pourquoi tu m'a abandonnée ?

-Je ne t'ai pas abandonné, n'importe quoi, je n'aurai pas pu !

-Alors pourquoi tu n'était plus là à mon réveille ?

-J'étais parti chercher à manger, je t'ai laissé un message sur le comptoir...


Après cette conversation, Thomas m'emmena dans un supermarché, je connaissais ce supermarché j'y allais souvent avec mon grand frère, on fesait souvent les courses ensemble et nous ne respections jamais la liste des courses de mes parents.

On adorait prendre pleins de cochonneries comme des bonbons, des chips goût "Barbecue" nos préférées et du "Sprite" pour ensuite les manger en cachette le soir.

C'était des bons moments que je n'oublierais jamais.

Après ce souvenir Thomas me secoua.


-Lola, c'est pas l'heure de rêver !


Je ne répondis pas.

Toutes les étagères étaient au sol, il me montra une caméra pas comme les autres au fond du magasin.

On avait l'impression que quelqu'un nous observait derrière, ça fichait la trouille !

Une radio s'alluma seule, on pouvait capter qu'une radio, quelqu'un parlait !

On put comprendre que certains mots comme "refuge" et "nord".

Nos regards se croisèrent avec Thomas. On était pas seul !


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