Il la regarda dormir pendant quelques petites heures, elle était reposée, belle. Pâlie par la peur qui l'avait traversé avant cela. Il renonça alors à cet enchantement dans lequel il l'avait enfermé, elle ne méritait pas cela. Il la guérit, embrassa son front et partit, il avait besoin d'un amour véritable, pas d'une vulgaire illusion. Mme Know s'en faisait pour son maître de maison, mais elle devait réellement prendre soin de Charlie, malgré son amour véritable.
Elle se réveilla, sonnée par tous ces événements grotesques qu'elle ne pensait venir que de son imagination. Un soupir dépasse la douce barrière de ses lèvres quand elle se réveilla. Elle tourna les yeux vers les rideaux opaques et en tira un pour y découvrir un beau ciel orangé, couronné du soleil commençant à se laisser bercer par l'horizon emplit de quelques brumes cachant le mur d'arbres qui entourait la demeure assombrit. Elle se leva immédiatement, n'oubliant pour rien au monde son rendez-vous avec Hyunjin, elle se prépara, enfila un uniforme que son père lui avait confectionné, elle se coiffa et partit en trombe. Il l'attendait gentiment devant la porte principale, un bouquet de roses bien rouges à la main. Il était magnifiquement bien habillé et cela n'échappa pas à Charlie, et Hyunjin le ressenti, il fut surpris, pourquoi était-elle toujours autant amoureuse de lui ? Il était pourtant sûr d'avoir levé son sort. Elle lui sourit tendrement tandis qu'il la regardait d'un air hébété, il fallait dire qu'elle était réellement charmante dans cette tenue, et que ca ne le rendait pas indifférent. Elle se présenta à son niveau tandis qu'il prit sa main afin d'y déposer un fin baiser, lui laissant un regard charmeur après s'être emparé de sa main. Il était magnifiquement bien habillé et cela n'échappait pas à Charlie, et Hyunjin le ressenti, il fut surpris, pourquoi était-elle toujours autant amoureuse de lui ? Il était pourtant sûr d'avoir levé son sort. Elle lui sourit tendrement tandis qu'il la regardait d'un air hébété, il fallait dire qu'elle était réellement charmante dans cette tenue, et que ça ne le rendait pas indifférent. Elle se présenta à son niveau tandis qu'il prit sa main afin d'y déposer un fin baiser, lui laissant un regard charmeur après s'être emparé de sa main, il la caressait avec une telle tendresse et un tel désir que la jeune femme en rougit. A ce moment-là, la seule chose qu'il souhaitait fut de sceller ses lèvres et son avenir au sien, sur un coup de tête, celui qui pousse deux jeunes amants à construire une famille et à se dévouer corps et âme devant Dieu. Mais ce n'était pas cela, il était dépendant de sa chair. Dépendant de son affection, dépendant de sa voix. Il dépendait de tout d'elle, et ceux sur un coup de tête, oui - mais après avoir traversé au moins un siècle, l'amour n'est plus qu'un coup de tête -. Mais jamais il n'avait ressenti cela, jamais d'ailleurs il n'avait aimé ni homme ni femme, son cœur était simplement enchainé dans ses entrailles depuis trop longtemps, il était blanc, dépourvu du liquide rouge dont il prenait plaisir à se délecter, ce plaisir coupable qui le faisait jouir de tous ses sens. Mais ses derniers temps il convulsait, drôle de manière pour un vieux cœur rouillé de revivre, il lui fallait simplement l'huile qui le ferait fonctionner. L'essence qui ferait battre à nouveau son cœur, qui lui rendrait son humanité, il en dépendait aussi, tellement. C'est en la voyant, si somptueusement affublée pour lui, qu'il s'en rendit compte. C'était un vampire, et Elle n'était point sa proie, Elle était son objectif, Elle était sa raison, son amour véritable et éternel. Aucune question ne vint perturber cet éclat soudain d'amour pur, seulement un regard, un regard amoureux partagé entre deux amoureux interdits. Prit au piège dans la folle et dure spiral du temps qui les séparait. Sa main continuait d'embrasser la sienne tandis qu'ils se promenaient, découvrant les paysages endormis et éclairée par la seule lumière de la lune et des étoiles, un spectacle qu'elle ne pensait possible que vu par les yeux de deux amoureux - Ce qu'elle ne savait point, c'est qu'ils l'étaient -.