l'air du mois d'août était lourd et chaud. le bitume fondait sous les roues de ma vieille impala et le cuir du siège me collait aux cuisses. les cigales chantaient dans le saule qui pleurait au dessus de ma tête, et couvraient presque le bruit de la climatisation.
(la douceur de l'été
et l'amertume de mes pensées)il n'y avait rien. rien pour calmer mon envie irrépressible de te voir. encore une fois. même si c'était la dernière.
alors j'ai roulé vers toi. longtemps. dans la campagne fougueuse. le moteur faisait ce bruit bizarre et se confondait avec les grillons.