ALICIA

24 Février 2023

   Il est 5h du matin. Le vent si doux me berce la peau. La fraîcheur me donne envie de replonger dans mes draps pour enfin dormir. Malheureusement, je dois me lever pour me rendre à l'école. Qu'est ce que c'est pénible. Le pire c'est que je n'ai pas fermé l'œil depuis hier. J'étais trop concentré dans mes recherches. La passion de l'écriture me prend la tête.
    Il y a quelque chose en moi qui veut apprendre, découvrir et surtout comprendre. Seulement d'autres choses ne sont pas bonnes à comprendre, j'en ai moi même fait l'expérience. Comme par exemple le destin. Vouloir comprendre le destin c'est, en réalité, vouloir s'affoler. Raison pour laquelle j'ai appris à admettre certains faits ou sujets comme tels sans en donner d'interprétations quelconques.
    Hier, j'ai fait un rêve bizarre. En fait j'ai remarqué que la plupart de mes rêves sont vraiment bizarres. Je me demande si c'est dû à quoi ! Ce rêve parle de moi et certains de mes amis. Et le fait que je ne dorme pas m'a rappelé ce rêve bizarre. Puis le visage d'Alicia me fait tilt. J'ai aussi fait un rêve sur elle. Mais un peu plus antérieurement, juste dans la semaine. Je dirai le lundi ou le mardi. Non, c'est le mercredi, oui je m'en souviens, le mercredi matin. Dans le rêve elle était tellement petite, le visage d'une vraie gamine. Bon, on ne va pas se mentir, pour de vrai les gens disent qu'elle a un visage de gamine. Je dirai pas que c'est faux. Mais dans le rêve, je dirai qu'elle avait encore plus rajeuni. 
    Et c'était avec un petit garçon qu'elle discutait, dans une atmosphère, non pas amicale, car les gestes qu'ils coordonnaient prouvaient le contraire. La suite est un peu bizarre, car je n'arrive toujours pas à savoir ce que cela veut réellement dire. Ou peut être que ça ne veut rien dire du tout. Mais j'en doute fort. D'après les lois du destin, rien n'arrive au hasard et tout ce qui nous arrive a une signification. Et c'est nous de la découvrir.
   
     J'ai été appelé par Morphée et j'ai pas été à la hauteur pour résister à son appel. Cela m'a coûté très cher. Je me suis levé à 10h. Zut, l'école ? La grève. Oui je me rappelle. Il y a une grève des enseignants. Elle a pris fin hier d'après le communiqué de la presse de Brazzaville. Et normalement aujourd'hui je devrais aller vérifier si... Bon c'est vrai qu'une amie m'avait dit de retourner à l'école le lundi, mais n'empêche que j'aille vérifier moi même, comme je l'ai fait les jours précédents. Trop tard à vrai dire. Et voilà que ma mère débarque avec sa gibecière de discours concernant cette journée que "j'ai préféré", a-t-elle dit, la passer à la maison au lieu d'aller à l'école. De très longs discours. De toutes les façons on a que philosophie et anglais aujourd'hui. Et j'ai déjà toutes les leçons de philosophie chez moi. L'anglais, c'est ma passion. Un petit détail qu'elle oublie. Mais je préfère me taire, car en réalité j'ai tort. Et je me demande ce qu'Alicia m'aurait dit ou pire m'aurait fait. Je préférerais ne pas y penser. J'ai emprofiter de lire. Puis vers l'après midi je me suis rendu à l'église.
    J'ai rencontré Alicia. Mais, elle ne m'a pas vu. Enfin, je crois ! Elle était en tenu de sport, avec une sorte de foulard attaché autour de sa tête. J'étais sur le chemin sur lequel ils étaient (elle et ses camarades de classe) car j'ai vu un de ses amis aussi, Assipam. C'est nettement au moment où je les ai vu que mon corps a réagi subitement en changeant de direction. En fait je ne voulais pas qu'elle se déconcentre. Ou que je me déconcentre pour ma réunion de prière. À ces quelques instants quand je l'ai vu, j'ai vu en elle l'a joie d'être au milieu d'un groupe de gens biens qu'elle appelle amis. J'étais content pour elle. Et je n'ai fait que penser à ce moment. J'ai regretté de ne pas l'avoir saluer car en fait ça m'a fait un bien fou de la voir, mais pas assez longtemps, car je sais que les choses vont bientôt s'arranger. Je l'ai vu venir aujourd'hui. Cette journée était vraiment exceptionnelle.
    Non mais sincèrement, il ne se passe jamais une journée sans que je ne pense à elle. Comme c'est fou l'amour !