Lui est chef d'un réseau mafieux .. Elle est chargée de le démanteler.
Quand deux destins se croisent dans un monde aussi sombre que criminel, aucune issue n'est possible à part... la mort.
⚠️ CETTE FICTION PEUT HEURTER LA SENSIBILITÉ DES PLUS JEU...
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Jake Torricelli Le jour même, QG des Torricelli
Le liquide ambré du whisky présent dans mon verre me rappelle le trouble qui noie mon esprit depuis plusieurs semaines. Je me sens comme les glaçons qui tentent de rester à la surface. J'essaye tant bien que mal à garder la tête hors de l'eau, alors même que je me noie progressivement. Les affaires me noient, mes cauchemars me noient, mes démons me noient, ces visages... ces corps baignant dans leur propre sang... Bref...je le sens au plus profond de mon âme : je me noie dans un verre de whisky.
- Mec ! Ça va aller. Rebecca est tirée d'affaire et on va mettre la main sur la personne qui nous a balancés aux Torricelli.
Andrea tente de me rassurer alors que cela fait déjà deux semaines que le drame s'est produit et que je n'arrive pas à mettre la main sur cette foutue taupe. J'ai étudié attentivement les comportements de chacun et rien ne me parait étrange chez mes hommes ou ma famille. Je pense à mon père. De là où il est, il doit rire de moi... me prendre pour un putain d'amateur. Une bille me noue la gorge alors que j'essaye de noyer la douleur dans l'alcool. Il est 11h du matin et j'en suis déjà à mon troisième whisky.
- Tu ne comprends pas Andrea ! Je suis un Torricelli, on ne me baise pas moi. Les Fiumino vont commencer à prendre la confiance et croire que tout est acquis et qu'ils peuvent me baiser, moi, le réseau et la mémoire de mon père ! Ça je ne le tolérais jamais Andrea.
Alors que ma voix résonne dans la pièce, mon ami, assis en face de moi, une clope à la main, saisie mon arme pour jouer avec. Il l'examine attentivement et pose ses doigts sur la gravure : Giacomo Torricelli. L'arme de mon père.
- Qu'est-ce que tu proposes Jake dans ces cas-là ?
Je soupire et me passe ma main dans les cheveux avant de déboutonner un bouton de ma chemise à cause de la chaleur que l'alcool me procure. J'observe le kilo de cocaïne disposé sur mon bureau et joue avec le paquet dans une main tout en dégustant mon whisky de l'autre.
- On va négocier avec ces figli di putana.
Les yeux d'Andrea s'écarquillent et il repose l'arme sur la table avant de siffler mon verre d'une traite.
- Attends... Comment ça, « on va négocier » ? Les Torricelli ne négocient jamais avec la racaille.
Un sourire maléfique se dessine sur mon visage alors que les fils de mon cerveau se connectent un à un comme si j'avais eu une idée de génie.