Chapitre 15 : Sans le masque

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Penché sur ma feuille de papier, ma plume à ma main, j'écrivais le compte rendu de cette affaire.

Sur cette feuille, je faisais uns synthèse de tout ce que j'avais entendu durant mes témoignages.

Je marquais ainsi que j'avais interrogé Léandre, Arthur, Crimon, Clarisse, Paula, Mme Lindo, Aquadic, Coltef, Hyacinthe, M Lecroix, Mme Zuturie, Mme Lomberdois et Dorgan.

Suite à ces témoignages, j'en venais donc à la conclusion qu'Aqaudic était le coupable dans cette affaire.

J'avais longtemps hésité sur ce choix puis j'avais finalement opter pour mentir à l'inspecteur et lui dire un faux coupable.

Une fois terminé la rédaction du rapport de cette enquête, je l'avis rangé dans une enveloppe en papier. Je l'amènerai à l'inspecteur sans que personne ne modifie celui-ci.

Je m'allongeai sur ma chaise.

Je me perdis dans mes pensées.

Je rêvais déjà de ma prochaine étape de ma vie, je voulais tous quitter et reprendre une nouvelle vie ailleurs.

Je m'endormis.

*

Je me trouvai au poste de police de la ville. J'étais dans le même bureau que la dernière fois. L'inspecteur était assis face à moi. Les bras croisés, il avait lu mon rapport et me demandait des explications.

- Alors, si j'ai bien compris vous accusez Aquadic d'avoir tué Karl ? me demanda-t-il.

- Oui !

- Je ne peux pas vous croire. Je vous rappelle que c'est notre roi et qu'il ne peut pas être emprisonné.

- Je m'en moque, tant que l'enquête est terminé cela me va.

- Vous devriez changer le nom du coupable, si cela remonte aux oreilles du roi vous risquez, nous risquons d'avoir des problèmes.

- Je n'y ferrai rien ! La loi, c'est la loi. Ce n'est pas parce qu'il dirige notre pays, qu'il doit se sentir tout puissant.

- Je ne peux malheureusement pas accepter votre rapport.

- Tant pis pour vous, je vais devoir arrêter cette enquête et je ne peux pas la continuer.

- Vous en êtes obligé...

- Je vous ai donné le nom du coupable, cela suffit ! Non ?

- Ce n'est pas lui. Si vous refusez de mener à bien cette enquête, je vais devoir être obligé de vous retiré votre titre d'inspecteur.

- Cela a été une grande erreur de rentrer dans cette affaire. Je refuse de continuer plus loin.

Je me levai. J'ouvris la porte. L'inspecteur général me dit :

- Vous ne partez pas, c'est moi qui vous vires.

Je n'eux même pas de choque et claquai la porte.

Je sortis ensuite dans la rue, et m'assit sur un banc sur lequelle, je pus pleurer toutes les larmes de mon corps.

*

Penché sur ma pierre, j'étais dégoûté. Je n'avais pas réussi à convaincre l'inspecteur et je ne pouvais désormais plus rien faire.

Assis à une table qui se trouvait dans une taverne miteuse perdu dans la ville, je pleurai. Je n'avais plus goût à la vie.

Soudain, un homme débarqua et vint s'asseoir à ma table.

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