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Je me réveille avec toujours cette atroce douleur dans ma joue.
Je me refuse encore le droit de pleurer. Pourquoi ? Je n'en sais rien.

Je me lève et recommence à installer cette routine insupportable mais quand je m'apprête à ouvrir la porte de ma chambre, je n'y arrive pas. Elle est verrouillé, j'essaye de garder mon calme et me met à chercher la clefs de ma chambre à toute vitesse.

Je m'arrête quelques fois pour passer mes mains dans mes cheveux et réfléchir avec un mélange de calme, de panique et de colère.

Putain, ils peuvent pas me faire ça, pas à moi, je vais me tuer c'est pas possible. On peut pas m'enfermer dans ma chambre.

Après avoir totalement retournée ma chambre à la recherche de cette clefs je me mets à avancer d'un pas déterminé vers ma porte puis une fois devant je tambourine dessus de toute mes force en criant.

-LAISSEZ MOI SORTIR ! VOUS POUVEZ PAS M'ENFERMEZ ICI ÉTERNELLEMENT ! S'IL VOUS PLAÎT LAISSEZ MOI ! MAMAN ! AARON ! Papa...

Je finit par m'effondrer au sol sans même verser une larmes, seulement en tremblant et en ayant les yeux rouges, mais je ne vais pas pleurer, j'ai pas le droit.

Je reste au sol en essayant de reprendre ma respiration puis j'entends la porte se déverrouiller. Je me lève directement pour voir mais c'est seulement Maria (la cuisinière) qui m'a ramener à manger.

-Maria s'il te plaît, dit moi ce qu'il se passe. L'implorais je.
-je suis désoler mademoiselle Moretti, mais c'est sous ordre de votre père.
-alors laissez au moin Ramsès sortir.

Elle accepte et le récupère avec elle. Quel bordel. Je ne touche pas à mon plat et je m'allonge au sol en essayant de reprendre mon souffle et en pensant à tout ce qui vient de m'arriver. Je doit faire un debrief avec moi même pour me rendre compte de tout.

J'ai rencontré Ethan (qui est un gros dégeulasse et au passage un connard).

Après qu'un homme m'ai suivit pendant plusieurs mois, je me suis faite kidnapper puis torturer.

On m'a annoncer que mon père avait des soucis avec des personnes dangereuses.

Je me suis faite gifler par mon père.

On m'a enfermer à la maison.

J'ai découvert mon kidnappeur dans le sous sol de chez moi, qui d'ailleurs est un ami de mon frère.

Puis j'ai fuguer.

Je me suis refaite kidnapper.

Cette fois ça c'est un peux mieux passer.

En rentrant mon père m'a regifler.

Et la je suis complètement enfermer, confiner, même séquestrer dans ma chambre.

Et comme si c'était pas suffisant, on me cache des choses et je suis sûr a mille pour-cent que mon père fait partie de la mafia. C'est une certitude.

En gros, c'est le bordel dans ma vie.

Je sais plus quoi faire, si je sort je me fait kidnapper et quand je revient je me prend une gifle, et si je reste je devient folle et je n'ai plus aucune vie sociale, ni liberté.

J'en ai marre de toute ces choses moi.

J'entends de nouveau le verrou de ma porte et je me lève directement, hors de question que qui que se soit me vois dans un état aussi lamentable.

-Estella ?

Je reconnais la voix de ma mère et je la vois entrer. Je ne répond pas car je lui en veux aussi de rester spectatrice et de ne pas m'aider.

-figlia, s'il te plaît, on peut parler ?
-j'ai rien à te dire
-alors écoute moi
-ok. Soufflais je.
-déjà est ce que ça va ?
-je suis aux anges, ça ce vois pas ?
-arrête Estella, sérieusement.
-arrête quoi ? J'en peux plus de papa et ces règles et toi tu le regarde me frapper sans rien dire.
-on a peur pour toi ma fille, c'est juste qu'on l'exprime pas de la même manière
-et me frapper c'est normal ?
-c'est ça manière à lui de le vivre

J'hoche la tête totalement hallucinée par son discours.

-et concernant tes 19ans...
-oh non
-il faut qu'on en parle
-au point où on en est, je t'écoute
-demain le garçons viendra, vous allez pouvoir faire connaissance, et j'espère que tu t'entendra bien avec lui
-si il peut au moins être gentille

Mais qu'est ce qui me prend de coopéré, il en est hors de question.

-j'y vais, je te ramènerais une robe à mettre pour le rencontrer demain.

Je ne dit rien et me contente de fermer mes yeux pour penser à autre chose pendant que ma mère quitte la pièce.

~lendemain 16h

On m'a ramener ma robe, une robe noire, moulante, qui m'arrive aux cuisse avec une paire de chaussures blanches. J'ai passer toute mon temps à réfléchir, à essayer de trouver des solutions. Mais rien, tout mène à des impasses.

Le fameux garçons est censé arriver à 19h et je devrais sûrement aller me préparer. Qui sait ? Peut être que sa sera l'homme de ma vie ? Cette rencontre sera décisif sur la suite des événements.

~18h30

Je suis enfin prête et j'attend dans ma chambre en regardant une série sur mon ordi, car oui, je n'ai que accès à mon ordi car mon téléphone est un "moyen de communication avec l'extérieur" qui, selon mon père "peut m'apporter des ennuies". Génial, Jahan va croire que je suis morte.

J'entends le verrou de la porte et ma mère entre.

-vient, ils sont la.

Je passe à côté d'elle et elle me dit doucement :

-tu es très belles figlia

Je ne répond pas et me contente d'avancer. Je descend les escaliers et au fur et à mesures la paniques commence à monter, mes battements de cœurs accélèrent et j'ai envie de partir en courant par la porte mais je sais que les gardent m'attraperont aussi tôt et que je me ferais encore frapper.

J'avance vers la salle à manger et j'entends des vois.

-j'espère que la rencontre se passera bien.
-mon fils est très bien éduquer il ne devrais pas y avoir de soucis
-ne vous inquiétez pas monsieur Moretti, je m'occuperais bien de votre fille.

Mon cœur rate un battement en entendant cette dernière voix que je connais très bien.

Ayden / my virginity Où les histoires vivent. Découvrez maintenant