Chapitre 1

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Alors que ne pouvais cesser de me poser des questions, on sonna à la porte. Les premiers invités étaient arrivés.

- Zelef ! Tu es déjà là ? dis-je les yeux plisser, essayant d'arborer mon plus beau sourire

- Effectivement. Mavis n'a pas pu venir, elle à eu une urgence à la caserne.

Mavis était la femme de Zelef, une stratège militaire incroyablement douée. En rouvrant les yeux, je sentis mon sang se glacer et mes yeux s'écarquillèrent presque automatiquement. Je n'en croyait pas mes yeux. Le garçon de mon rêve... Il était là, juste en face de moi, il accompagnait Zelef. Je ne comprenais plus rien, ce garçon et celui de mon rêve étaient identiques, des cheveux roses mal coiffés, des grands yeux couleur noisette, une cicatrice au niveau du cou, rien de les différenciaient. J'avais peur... Très peur... De ce qui allait ce passer.

- Ca va Lucy ?

- Oui pardon, je réfléchissait, je ne sais plus si j'ai éteins le four, je reviens !

- Ah, d'accord...

- Elle est bizarre ta pote...

- Natsu !

- Par contre, elle plutôt pas dégueulasse.

- N'y pense même pas, tu te ferais tuer par Erza, et Lucy est assez violente elle aussi.

- C'est qui Erza ?

- Une amie de Lucy, elle est manieuse d'armes professionnelle.

Je courus le plus vite possible jusque dans le couloir et ouvris brusquement la porte de la salle de bain avant d'entrer et de la refermée aussitôt, une fois la porte fermée, je collai mon dos contre celle-ci, me laissant glisser jusqu'au sol, les mains devant le bouche, j'avais la nausée, la présence de ce garçon ne m'inspirait aucune confiance. Une fois calmée, je me dirigea calmement vers le salon où Zelef et le garçon aux cheveux roses étaient installés Zeref était calmement assis sur l'un des fauteuils beiges disposés à côté de la bibliothèque murale du salon, tandis que l'autre était affalé sur le canapé et regardais fixement le plafond.

- Excusez-moi d'être partie si brusquement. Je suis de retour.

- Ah ! Lucy, je te présente mon petit frère, Natsu.

- Enchantée.

- Ouais, c'est ça, pareil.

- On ne dirait pas, mais vous avez tous les deux le même âge.

- Je vois... Il est...

- Immature ? Je suis d'accord.

- Je n'allais pas dire ça, je l'aurais plutôt qualifié d'enfantin.

- D'ailleurs, pourquoi on est là ? On m'avait parlé d'une fête.

- C'est ici, la salle est au fond du couloir, à gauche, vous êtes très en avance donc je n'ai pas eu le temps de tout terminer.

- T'inquiète.

Alors que je discutais avec Zelef, Natsu n'arrêtait pas de commenter la moindre phrase qui sortait de ma bouche.

- Ferme ta gueule !

- Hein ?

- Ecoute-moi bien attentivement... La prochaine fois que tu commente ce que je dis, je t'étrangle, alors ne joue pas au plus malin avec moi, tu perdrais inévitablement espèce de sale gosse mal éduqué. Tes parents ne t'ont jamais appris le respect.

Sur le moment, je n'ai pas éprouvé le moindre remord, à vrai dire, j'étais même fière de moi, mais peut-être était-ce l'élément déclencheur de cette catastrophe.

- Bon, je vais voir Happy moi hein.

- Tu restes ici, tu iras le voir demain.

- Mais !-

- Tu fais ce que je te dis et c'est tout.

- T'es chiant ! J'ai aucune liberté avec toi ! En plus je suis majeur, je fais ce que veux putain !

- Zelef... Tu sais, ton frère n'a pas trot...

- Ca te regarde pas Lucy ! Laisse-moi régler ça !

- Et toi laisse-la parler !

- Natsu à 21 ans, il est assez grand pour se gérer. En le maternant comme ça, tu ne lui rends pas service, bien au contraire, il faut qu'il apprenne, et c'est en se cassant la gueule qu'on apprend ! Ou dans mon cas, en se faisant casser la gueule.

- Comment ça ?

- Je me comprends.

Suite à ça, je sortis de la pièce, et dans le couloir, je sentis une main agripper mon poignet. C'était Natsu. Il tira mon bras vers lui, si bien que je finis collée à son torse.

- Qu'est-ce que tu veux ?

- Pas la peine de m'agresser. Je voulais juste te dire que tu mentais très mal.

- A quel propos ?

- Ton sourire... Il est faux, ça crève les yeux.

J'écarquillai les yeux une fois de plus en le regardant, retenant mes larmes. Vu de près, il n'avait pas l'air méchant, et en le voyant me sourire comme il l'a fit, toute trace de méfiance disparut instantanément.

- Tu es le premier à le remarquer.

- Tes amis sont aveugles ou bien ?

- Ne dis pas ça, ils sont gentils, attentionnés, drôles, un peu idiots sur les bords, et même si ils sont parfois énervants, ils sont incroyables, il me font rire, pleurer, crier, et ils ont un don pour me faire sortir de mes gonds... Mais c'est justement pour ça que je les aime autant ! Ils sont géniaux ! Ils sont énervants aussi et très, très, très, très souvent en retard.

- Je vois ça.

- Un peu comme toi en fait, surtout pour le côté énervant.

- Je suis censé le prendre comment ?

- Mal. Très mal.

- Merci, sympas.

- Mon nouveau livre... C'est en fait une autobiographie, où j'ai écrit tout ce que j'ai vécu.

- T'es écrivaine ?

- Ton frère t'as même pas dit pourquoi j'avais organisé une fête...

- Nan, il m'a rien dit ce clochard.

- Le pauvre... Cette fête, je l'organise en l'honneur des 3 millions de ventes de mon nouveau livre, "Une vie presque parfaite".

- Oh, le livre que mon frère et ma belle-soeur ont acheté le mois dernier ?

- Oui, celui-là.

- Je l'ai lu aussi, il était cool.

- C'est justement mon autobiographie. murmurais-je en baissant la tête

En relevant la tête pour le regarder, je découvris un visage pâle, avec des yeux écarquillés et une larme sur le point de couler le long de sa joue.

- Je vais bien, t'en fais pas !

En lui disant ceci, j'affichai une fois de plus un immense sourire, mais cette fois ce n'étais pas un faux sourire c'était un sourire honnête et rassurant pour celui qui le recevait.

- Cette fois, ce n'est pas un faux sourire. dit-t-il avant de m'enlacer

- Possible... dis-je en haussant les épaules avec un léger sourire aux lèvres

Suite à cette phrase, je sortis de la pièce en me dirigeant vers la cuisine pour terminer les dernières préparations, mais Natsu ne mit que très peu de temps avant de me rejoindre pour me proposer son aide.

- Besoin d'aide ?

- Oui, va mettre ce plat sur la table de la salle de fête. répondis-je en pointant un grand plat en argent avec mon index droit

- Ca marche.

The dream {NaLu}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant