NUMÉRO 21 - 𝑤/Lucas Hernández

𝟷𝟻

N A O M I

⌚️12 Juin, 06h

Je sais bien qu'on part en Russie aujourd'hui, mais c'est pas une raison pour nous faire nous lever si tôt ! Le prochain match est dans 4 jours, et j'ai débuté mon poste de photographe il y a deux jours.

Lucas et moi, ça va toujours aussi bien et je l'aime vraiment beaucoup. dans trois jours, Éden et ma mère rentrent sur Paris pour que ma petite sœur passe son brevet qu'elle aura, j'en suis sûre.

J'étais sur le canapé, à vagabonder dans mes pensées, lorsque quelqu'un arrive derrière moi. Cette voix que je connaissais presque trop bien.

Liam: Tu vas bien ?

- Je t'avais dit que je ne voulais plus te voir. aurais-tu oublié ce que tu m'as fait ?

Liam: Je vois que tu as retrouvé la mémoire..

- Oui. et tu sais quoi, va te faire voir Liam ! dis-je en partant vers Lucas qui venait d'arriver

J'embrasse la joue de mon copain qui me remarque un peu tendue. Il ne pose pas plus de questions que ça, sachant qu'il n'aura pas de réponses.

Il se contente de tourner mon visage vers lui pour l'embrasser et prend ma main dans la sienne pour entrelacer nos doigts.

Nous prenons place dans le bus qui va nous amener à l'aéroport et je vois bien que quelque chose démange Lucas.

- Vas-y.

Lucas: quoi ?

- Je vois bien que tu veux me demander quelque chose.

Lucas: Pourquoi t'étais tendue tout à l'heure ?

- J'ai vu Liam, et il m'a énervée.

Lucas: Il t'a fait du mal ? Je te jure que je vais lui péter la gueule.

- calme toi loulou, je l'ai remis à sa place.

Il esquisse un léger sourire, fier de ma réponse. Nous entrons dans l'aéroport sous les flashs des paparazzis et les nombreuses questions des journalistes.

Lucas prend ma main pour ne pas me perdre et me tire jusqu'à notre porte d'embarquement. Le brun a demandé à ce que nous ayons deux places à côté et je n'en suis pas peu satisfaite.

Nous entrons dans l'oiseau de fer et je prends la main de Lucas dans la mienne et la serre fort lors du décollage. J'aime voyager mais je n'aime pas du tout l'avion.

Lucas tente de me rassurer et ça marche un peu trop bien étant donné que je m'endors sur son épaule au bout de quelques minutes de vol.

Je me fais réveiller par quelques secousses qui ne font que me faire stresser encore plus et Lucas me rassure en me disant que nous sommes juste en train d'atterrir.

Il prend ma main et nous descendons de l'avion sous les crépitements des appareils photos et questions de journalistes.

Je serre sa main un peu plus fort et nous entrons dans l'aéroport avant d'en ressortir pour trouver le bus qui va nous conduire à notre camp de base qui se situe à Istra.