Prologue

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L'âme en peine vit mais parle à peine...

Je suis très bien placée pour le savoir.

Mais, il y a des fois,un doute s'impose sur la véracité de notre vie.

Quand on a l'impression qu'on veux lâcher mais qu'on  ne peux pas.

Quand on s'use infiniement à s'attacher au vide, de toute notre force et qu'on finit par sombrer.

Quand on ne peux plus pleurer, lorsqu'on pert espoir, quand on se met à philosopher, ou du moins à foulosopher, quand notre passé nous suit partout où l'on va, et qu'une parcelle d'elle se cache en nous et s'approvisionne de notre force, de notre espoir comme un parasite, puissante, mais éradicable.

Quand la réalité est tellement cruelle, qu'on essaie de la déguiser avec nos rêves, notre imagination, nos espoirs.

Mais rien ne dit que c'est impossible de faire de ce déguisement, un outil permanent et véritable.

Il suffit juste de la façonner, pour la rendre plus belle...

Mais, y arriverons nous?
Y arriverais je ?

Quand on finit par sombrer, il y a souvent une lumière, envoûtante, deséquilibrante qui nous fait encore rêver.Et là, on se dit que tout est fini, nos douleurs, nos chagrins, et que l’on va enfin pouvoir ensevelir derrière un sourire, toutes nos peines vécus.

Mais plus tard, on se rend compte que la bataille vient de commencer et que derrière cette lumière, se cache un flot de sentiments et de réalités contradictoires qui  nous forgent et nous donnent des moyens de sourire encore une fois, et de penser à un potentiel demain et tout faire pour qu'il existe.

***

C'était mon monologue avant que tout commence, qu'on met un début à une intervalle qui pourrait être la fin ...

De donner au temps la raison de permuter avec la vie

La vie est le seul sentier qui mène à la mort.

Il est temps d'apostropher l'inaction!

Lunae Lumen Où les histoires vivent. Découvrez maintenant