Chapitre 3

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POV BAKUGO

Kirishima marchait entre la multitude de livre pour en trouver un qui pourrait lui plaire. C'était la première fois que je venais dans cette pièce et honnêtement, elle n'avait rien à voir avec le reste de la prison. Elle ressemblait a toutes les autres bibliothèques, comme si nous venions de changer totalement de bâtiment. C'était vraiment agréable.

Mon prisonnier s'était assis par terre, adossé à une des nombreuses étagères qui remplissait la grande pièce, pour commencer le livre qu'il venait de prendre. Je décide alors me m'assoir en face de lui, de la même manière et de fermer les yeux.

Le soleil tapait sur ma peau claire. Sérieusement, est ce qu'il existe meilleur sensation que de sentir la chaleur du soleil sur sois ?
Spoiler alerte : non.
Et c'est d'ailleurs pour ça que le printemps est la meilleure saison.

Nous étions resté de longues minutes comme ça, dans un agréable silence.
Ce calme m'avait permis de réfléchir à plein de chose et j'avais une question qui me brûlait les lèvres. J'ouvris lentement les yeux pour regarder le rouge qui était concentré dans sa lecture.

- Pourquoi tu t'enfuis pas ? T'en as totalement la possibilité et en plus ça t'éviterai de perdre ton temps à t'ennuyer ici.

Il leva son regard carmin vers moi.

- Parce que j'ai des choses à régler ici. Comme casser la gueule a l'autre clochard par exemple.

- Il t'as fait quoi lui ?

Il ferme son livre pour le poser à côté, comme si il sentait que la conversation aller être longue.

- Il a touché à ma soeur.

Sérieusement ? Mais il a quel âge ?

- Oh je vois. T'es le genre de frère un peu trop protecteur ?

- Si il l'avait touchée avec son consentement j'aurais rien dit. Ma sœur aime qui elle veut je m'en tape.

Oh la gaffe.
Ça se sentait dans sa voix que ma réflexion l'avait vraiment contrarié et a vrai dire ca ce comprend mais faut pas trop espérer, plutôt
mourir par ses mains que m'excuser.
Je mourirais avec mon honneur au moins.

Visiblement, l'atmosphère était gênante pour lui aussi puisqu'il décida de changer de sujet.

- Putain y'a rien pour s'assoir ici. Après on s'étonne qu'il n'y est personne.

- Si ça se trouve c'est justement parce qu'il n'y a jamais personne ici qu'il n'y a rien pour s'assoir.

Je regardais autour pour vérifier ses propos et effectivement, y'a rien ici. Sauf des livre évidemment.
Pas une chaise de merde, un tabouret ni même une brouette.

- Comment ça "si ça se trouve" ? T'es nouveau ici ?

Il avait doucement ris.
Euh? Y'a quoi de drôle au juste ? Il cherche vraiment à avoir une explosion dans la gueule lui.
J'essuie mes mains sur mon uniforme.

- Je vois pas trop ce qu'il y a de drôle à ça.

- Eh ça va. Je me moque pas de toi c'est juste mignon de te voir regarder partout.

Un soir d'orage - KIRIBAKUOù les histoires vivent. Découvrez maintenant