Un soir d'orage - KIRIBAKU

Chapitre 5

POV EXTÉRIEUR

Cela faisait maintenant 3 semaines que Katsuki et Eijiro se voyaient tout les jours.

Ils passaient presque toutes leurs journées dans la bibliothèque à discuter de sujet divers. A vrai dire, ce de quoi les deux hommes parlaient n'avait pas vraiment une grande importance.
Le seul faite de se retrouver tout les deux et d'apprendre peu à peu l'un de l'autre les rendaient heureux.

Plus les jours passaient et plus les sentiments de Katsuki devenaient sincères ce qui effrayé le jeune blond.
Il savait que Eijiro ne resterait pas éternellement ici et qu'il finirai par se sauver. Il ne le voulait pas. Maintenant, il voulait rester au côté du rouge.

POV BAKUGO

Kirishima me racontait, comme à son habitude, ses histoires et je l'écoutais en feuilletant un livre. En 3 semaines le rouge et moi avions aménagé la bibliothèque pour qu'elle soit plus agréable pour nous. J'avais réussi à convaincre le directeur de la prison d'y installé un canapé où nous étions installés à l'instant.

- Si tu devais choisir un autre métier, tu ferais lequel ?

Je m'était arrêté dans ma lecture pour lever mon regard vers lui. Il était allongé à l'opposé du canapé, les bras derrière la tête et regardait le plafond.

- Pourquoi cette question ?

- Pourquoi tu l'esquives ?

Je me surpris à lâcher un petit rire.
Il me regardait à présent.

- Hero. Bien sûr.

A ce moment là, j'avais défait la veste de mon uniforme pour la retirer, me retrouvant en teeshirt. Je le lève un peu pour le laisser voir mon flanc ou était tatouer une espèce de grenade.

Étant petit je rêvais de devenir un hero comme tout les grosses quoi. J'avais réfléchi à tout les détailles du costume et y avait intégré, aux poignets,
ses grenades.
Eh ouais, j'ai toujours était un génie.

- Si tu veux tant être un hero, pourquoi tu n'as pas saisi ta chance avec yuei ? Je suis sur que tu étais plutôt bon élève en plus.

J'avais lâché mon teeshirt et avais soupiré en tournant mon regard vers la grande fenêtre devant nous. Aujourd'hui aussi, il y avait un grand soleil qui nous réchauffait tendrement.

- Parce que ma mère me l'a interdit, sous prétexte qu'elle ne voulait pas me voir à la tele ou même entendre parler de moi.

- Et depuis quand, quand on est majeur, on écoute nos parents ? T'as les moyens de réaliser ton rêve donc fait le.
Si t'as peur de pas avoir son soutien, on s'en fou. Moi je suis sur que tu seras un excellent hero... et tu auras le soutien de tout les gens que tu auras sauvé. Et tu n'auras plus besoin de pourrir dans ce trou à rats.

Je n'ai pu empêcher un léger sourire se former sur mes lèvres. C'était vraiment gentil de sa part.

- C'est que... je peux pas.

- Mais pourquoi ?

Je craignais de devoir en arriver à cette discussion. C'était toujours un peu gênant d'en parler mais bon.