CHAPITRE 10 ⎪ 𝘴𝘢𝘯𝘨

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━━━━━𝑺𝒂𝒏𝒈 𝒒𝒖𝒊 𝒄𝒐𝒖𝒍𝒆
𝒆𝒔𝒕 𝒎𝒂𝒖𝒗𝒂𝒊𝒔 𝒑𝒓𝒆́𝒔𝒂𝒈𝒆

━━━━━𝑺𝒂𝒏𝒈 𝒒𝒖𝒊 𝒄𝒐𝒖𝒍𝒆𝒆𝒔𝒕 𝒎𝒂𝒖𝒗𝒂𝒊𝒔 𝒑𝒓𝒆́𝒔𝒂𝒈𝒆

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         LE CRI SE DÉVERSE dans les veines de Laïs comme un écho glacé qui marque jusqu'à ses terminaisons nerveuses

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         LE CRI SE DÉVERSE dans les veines de Laïs comme un écho glacé qui marque jusqu'à ses terminaisons nerveuses. Il exprime une terreur pure qui s'imprime dans son esprit à tel point qu'il semble la ressentir lui-même. Entre les parois du Temple, l'unique voyelle se propage avec une vitesse effroyable.

         Lorsqu'il se termine enfin, il n'y a plus que ces battements épais qui résonnent entre les os de sa poitrine, lourds, denses, vifs.
Les gardes se regardent, partageant un secret entendu et la pointe de leurs armes vient effleurer le torse de Laïs sans une once de douceur.

⸻ Referme la porte, ordonne l'un d'eux.

         Il s'agit de celui de droite, plus grand et plus fort avec une barbe de trois jours recouvrant son menton carré. Il paraît plus brutal et la froideur suffisante de son regard ne semble se délecter d'aucune pitié.
Uniquement de peine, de douleur.
Le jeune garçon obtempère, la respiration sifflante.

         Les deux gardes se rapprochent et l'odeur de sueur et de métal qui émane de leur corps s'infiltre dans les narines de Laïs. Il inspire par la bouche, écœuré par tout ce qui lui rappelle la foule.

COMME UN GRAIN DE SABLE AU MILIEU DU DÉSERTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant