Une fenêtre pour vivre.

BONUS de fin :

PDV Katsuki :

- Tu es sûr que tu n'as rien oublié ?

- Mais oui maman, tous vas bien.

- Olala, j'en reviens pas que mon bébé est déjà si grand, articule difficilement Inko posant ses mains contre ses joues, les larmes au bord des yeux.

Je claque la porte arrière de la camionnette et me dirige vers Deku qui serre sa mère dans ses bras depuis bien 10 minutes maintenant.

- Bon... Tenté-je vaguement de les couper.

Voyant qu'ils ne sont toujours pas décidé à se séparer, je soupir tout en croisant les bras et m'appuis contre la parois du van blanc qu'on a loué pour aujourd'hui. 

Je m'y attendais un peu, mais c'est quand même long. A ce rythme là, on va jamais y arriver.

- On revient demain vous savez ? Tenté-je à nouveau alors que Deku aussi se met à pleurer dans les bras de sa mère.

J'abandonne.

- Ca change de ta mère, apparait soudain mon paternel à coter de moi en rigolant.

- Elle m'a viré dehors, c'est pas pareil, rigolé-je avec lui au souvenir de mon déménagement il y a un de ça.

- Hé ho, ça va on t'a éduqué et nourris pendant 18 ans, soit déjà reconnaissant, intervient ma mère avec un sac de course dans les mains.

- C'est quoi ça ? Demandé-je en levant un sourcil intrigué.

- De quoi pas mourir de faim quand vous arriverez. Vous serez fatigué après toute cette route et le déménagement.

Je vois mon père sourire et je sais déjà à quoi il pense.

Malgré ses grands airs d'indifférences, ma mère a toujours fait attention à moi. Ou plutôt, a nous, avec mon père. 

- Bon, fiche le camp maintenant, dit-elle après m'avoir lâché le sac dans les mains, sans oublier une bise sur ma joue, ce qui est assez contradictoire.

- J'veux bien mais c'est visiblement toujours pas le moment, dis-je en regardant mon petit ami se moucher en face de sa mère en larmes.

Bon bon bon...

- Je dois y aller maman, finit-il par dire.

Enfin.

- Olalalala.... Geint-elle.

Je prend l'occasion pour lancer le départ.

- Bon ! C'est partie ! A demain Inko, dis-je en me penchant pour lui faire une bise rapide.

Je me redresse, ouvre la portière passager à Deku, fait un salut rapide à mes parents et je monte coter conducteur. Tous ça en moins d'une minute.

- Izuku, je vais partir sans toi, l'averti-je alors qu'il a repris sa mère dans ses bras. 

- Oui, j'arrive.

Et heureusement, il le fait vraiment. Le voila à coter de moi et, malgré ses yeux rougies, il a un énorme sourire.

Il me rappel celui quand on était aller voir le feu d'artifice ensemble en secret la première fois. Y a... 3 ans ? 4 ? 

Oula.... Je sais plus.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Me demande mon voisin avec qui j'ai enfin réussi a prendre la route depuis 15 bonnes minutes.

- Ca fait combien de temps qu'on est ensemble ?