Chapitre 4

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Mon père est toute ma vie et le voir là dans ce lit me fait atrocement mal j'ai l'impression qu'on m'arrache le cœur c'est affreux.
Il respire grâce à une machine il allait bien pourtant hier .
Maman ne me l'arrache pas maintenant s'il te plaît.
Je sens quelque choses couler sur mes mains ,je ne m'étais pas rendu compte que je pleurais depuis un moment .
Je sais que bientôt je ne le verrais plus et j'ai peur de me retrouver seule.
Je me rappelle parfois on parlais jusqu'à tard le soir de plein de bêtises qu'il avait faite lorsqu'il était jeune avec maman , et j'en pleurais tellement qu'il me faisait rigoler.
Alors savoir que du jour au lendemain je ne le reverrai plus je ne pense pas que j'y arriverai.
Vivre seule je ne pourrais pas je l'aime tellement.

- Salut
C'est l'homme brut mais qu'est-ce qu'il fait là ?
Et depuis quand il sait saluer lui déjà.

- Bonjour qu'est ce que vous faites là ?

-Du calme ma belle , je n'ai plus le droit de venir dire bonjour ?

Il a ce sourire arrogant une fois de plus.

-Je ne vous aime pas.(sec)

- (rires) Tu vas bientôt m'aimer t'inquiète.
Sinon tu vas bien ?

- J'ai l'air d'aller bien là ? (Yeux remplies de larmes)

- Tu devrait arrêter de pleurer t'es pas belle quand tu pleure.
Ton père est un battant il va s'en sortir.

-Ne dis pas n'importe quoi mon père est entrain de mourir comment tu veux que je me sentes ,il est ma seule famille.
J'ai beau faire semblant d'y croire de tout mon cœur mais au final je sais que c'est la fin.

Je ne pu m'empêcher de m'effondrer encore une fois c'est tellement dure.
Je sens des bras m'enlacer.
Qu'est ce qu'il fait purée , je n'ai pas envie qu'il me prenne dans ces bras mais je me sens tellement mal.
Et j'avoue que ces bras me réconforte il sent tellement bon.
C'est l'homme brute rappelle toi me rappel ma conscience.
Merci cher bonne dame.
Je finis par me décaler.

-Merci

- De rien petite tête t'es toute frêle,
qu'est ce qu'il y'a tu ne mange que des feuilles ou quoi ? (Rires)

- Ah Ah très drôle.
Ne pense pas que parce que tu m'as réconforté je vais oublier le faite que tu m'ai presque battu la dernière fois qu'on s'est vue.

-Ah je suis désolé pour ça j'étais énervé.

- Ce n'est pas une raison ce n'est pas moi qui t'ai énervé.
Je t'aurais mis une patates si j'étais assez costaud.( l'air sérieux)

- Ta petite taille là laisse moi rire,j'aurais bien aimé voir ça.(rire)
(Raclement de gorge)

- Euh salut je dérange ?

-Marie t'es là entre non tu ne dérange pas.

- on dirait pas (sourire en coins)

D'où est ce qu'elle sort celle-là purée je sens qu'elle va me prendre la tête plus tard.

-Petite tête tu présente pas ?

Je l'avais complètement oublié celui là.

- euh oui Marie c'est l'infirmière de mon père et ma meilleure amie aussi.
Et voilà (je ne sais même plus comment il s'appelle) l'homme brute.
Voilà je vous ai présenté.

-Comment ça l'homme brute t'es même pas fichu de retenir mon nom.
Moi je sais que tu t'appelles la connasse mais toi tu me brise le cœur là.
Belle Marie je suis Chris l'homme le plus beau que t'es jamais vue.

Narcissique en plus.

- Eh bien enchanté vous allez bien ensemble tout les deux ( rires)

-Dis pas ça Marie je vais vomir.
Et toi monsieur brute viens sortons laissons là faire son travail.
A toute ma puce.
..............
Une fois dehors

- Pourquoi tu souris toi ?

- Ah parceque je n'ai plus le droit de sourire aussi. T'es bizarre toi.

-Peut importe t'es venue pour quoi en faites ?

- Tu me soûle avec tes questions à la fin.
Je suis venue pour voir si tu allais bien parce que j'ai appris pour ton père.
Mais tu semble ne pas être heureuse je me casse d'ici.

- C'est pas ce que j'ai dis je ne voulais pas te mettre dehors.

-Eh bien c'est pourtant le cas dégage le chemin si tu ne veux pas que je t'encastre dans le mur.

- Mais pourquoi tu t'énerve je n'ai rien dis de mal ,qu'est ce qui t'arrive ?

Pourquoi il me regarde comme ça ?
Il a le même regard que la dernière fois je n'arrive plus à comprendre là.
Attends il part vraiment.

- Attends on peut bien parler un moment.

Ok il vient de me claquer la porte au nez là.
Quel joie .

Jusqu'à la dernière goutte Où les histoires vivent. Découvrez maintenant