❝ 𝐂𝐀𝐍𝐃𝐋𝐄𝐋𝐈𝐆𝐇𝐓 ❞ ━━ DRABBLE BOOK.

𝒷.sd ; allegro non troppo ─ "

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⟨ ⟨ ALLEGRO NON TROPPO ࿓.•𖤐‍

( TW : mention de nudité )

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　　—  　YUKICHI? QU'EST-CE QUE TU FAIS LÀ?, DEMANDA Miyuki alors que ses sourcils s'étaient haussés.
　　— 　Je passais voir comment tu te sentais, tu semblais en colère tout à l'heure.

　　　Le visage de la jeune femme se referma, alors qu'elle se remémorait l'incident qui s'était déroulé sous ses yeux un peu plus tôt.

　　— 　Je vais bien, ne t'inquiète pas.
　　— 　Tu ne me donnes pas cette impression, répliqua Fukuzawa.
　　— 　C'est très gentil de te préoccuper de moi, mais je t'assure que je vais bien. J'étais juste un peu triste à l'idée de me retrouver seule.

　　　Le plus âgé des deux semblait compatir face aux paroles de sa cadette. Il posa sa main contre le bois de la porte d'entrée, et rapprocha son visage de la petite ouverture, l'approchant ainsi également du visage de Miyabe.

　　— 　Alors laisse-moi entrer, murmura-t-il. Tu te sentiras sûrement moins seule.
　　— 　Yukichi, je... J'ai pas mal d'alcool dans le sang, je ne pense pas que ce soit le bon moment pour me tenir compagnie.
　　— 　Tu veux que je parte, donc?

　　　Ces paroles eurent l'effet d'un électrochoc pour Miyuki. L'expression de son visage changea du tout au tout, passant de maussade à particulièrement stressé. Dans un mouvement brusque, la femme à la chevelure rose ouvrit entièrement la porte d'entrée, et dévoila par la même occasion une tenue très légère, composée d'une robe de chambre en satin complètement déliée, et d'une jolie nuisette brune qui ne protégeait pas vraiment sa peau. Chaque parcelle de dentelle mettait un peu plus en valeur son corps élancé, en plus de révéler le début d'une musculature qui avait alors toujours été cachée.

　　　Jamais elle n'avait été vue aussi peu vêtue. Et jamais elle n'avait été aussi attirante. Mais si Fukuzawa n'avait d'abord d'yeux que pour ces formes olympiennes et ces courbes voluptueuses, la raison revint très vite à lui et il détourna aussitôt le regard, préférant plutôt attendre une quelconque directive de la part de Miyabe afin d'éviter de l'embarrasser. Mais cette dernière ne semblait pas s'être rendue compte que son ami d'enfance paraissait déstabilisé par ses vêtements si peu couvrants, et laissa la porte ouverte tandis qu'elle s'était mise dos à lui pour pouvoir s'enfoncer dans son appartement.