« 𝐘𝐨𝐮𝐫 𝐬𝐦𝐢𝐥𝐞 𝐢𝐠𝐧𝐢𝐭𝐞𝐬 𝐣𝐮𝐬𝐭 𝐥𝐢𝐤𝐞 𝐚 𝐜𝐚𝐧𝐝𝐥𝐞𝐥𝐢𝐠𝐡𝐭
𝐓𝐡𝐞𝐧 𝐬𝐨𝐦𝐞𝐡𝐨𝐰, 𝐈 𝐤𝐧𝐨𝐰 𝐞𝐯𝐞𝐫𝐲𝐭𝐡𝐢𝐧𝐠'𝐬 𝐚𝐥𝐫𝐢𝐠𝐡𝐭 »
ou quand chu' a enfin assez d'imagination pour écrire. mais pas tout le temps. du coup el...
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SHIZUKA S'ÉTAIT ASSOUPIE DANS LA SALLE DE classe. Cet après-midi hivernal était particulièrement agréable, et le soleil qui ce jour-là brillait de manière inhabituelle dans le ciel se reflétait contre les grandes vitres de la salle, venait de ses rayons chatouiller chaleureusement la peau de l'adolescente. Le stylo qu'elle tenait menaçait de tomber à terre à mesure qu'elle le lâchait, inconsciente. Il marquait la feuille sur laquelle elle avait tant écrit d'une rayure qui perdait en intensité et qui retraçait le petit parcours sans folie qu'avait fait la mine de l'objet.
La brunette se sentait en paix, comme elle l'était rarement depuis qu'elle avait rejoint l'école d'exorcisme de Tokyo. Ayant été très constamment obligée de se rendre sur le terrain pour débarrasser des zones de fléaux, elle n'avait plus eu le temps de se relaxer comme elle le voulait. Alors, son corps le lui faisait comprendre, comme en cet après-midi lumineux où elle n'avait rien fait de mieux que de s'endormir dans une salle de classe complètement vide.
Mais si elle avait d'abord souhaité rester tranquille le temps de finir tout ce qu'elle avait eu à faire, ce ne fut sans compter l'imprévisibilité de ses camarades de classe et aînés, dont un en particulier qui semblait bien trop faire attention à elle pour que ses apparitions aux endroits où elle se trouvait ne soient que de simples coïncidences. Alors lorsqu'elle sentit ses joues et ses lèvres se faire caresser dans un lent mouvement, ses cinq sens, qui s'étaient complètement éteints le temps d'une sieste, se déclenchèrent d'un coup, ce qui lui provoqua un sursaut brusque mais bref, et qui ne suffit pas à la réveiller complètement. En fait, ce fut après quelques secondes sans bouger que ses paupières se murent, puis que sa tête se décolla du pupitre sur lequel elle s'était complètement affalée.
— Mmmh..., grogna-t-elle d'abord, avant de lentement ouvrir les yeux puis froncer les sourcils. Satoru..? — Oups, je t'ai réveillé?, demanda celui-ci, bien qu'il connaissait parfaitement la réponse. — Visiblement, oui... Je ne m'étais pas rendue compte que je piquais du nez.
La brune se redressa finalement sur la chaise sur laquelle elle était assise, puis leva les bras pour s'étirer longuement. Elle laissa ensuite échapper un bâillement flâneur, avant de se laisser lourdement retomber contre le siège de bois. Ses yeux étaient encore mi-clos, et sur l'une de ses joues trônait la marque de son bracelet, sur lequel elle s'était endormie quelques temps plus tôt.
— Tu as besoin de quelque chose?, demanda-t-elle sur un ton las. — Ouais, mais j'ai trouvé ce dont j'avais besoin, répondit Gojo dans un grand sourire charmeur. — Oh, tant mieux pour toi dans ce cas.
