OS Marvel [OC]

Chapitre 1

Déjà, je tiens à te remercier, toi utilisateur/utilisatrice de Wattpad d'avoir cliqué sur cet OS, malgré le  fait qu'il n'y ait pas de couverture (pour l'instant), et que le résumé n'attire pas vraiment l'attention...

Enfin Bref. C'est mon tout premier écrit que je poste ici, donc je dois t'avouer que je stresse un peu (^^), donc j'espère qu'il te plaira.

J'ai corrigé avec une amie, autant que possibles les fautes que j'aurai pu faire, mais il doit surement en rester... Donc si tu en voit, n'hésite surtout pas à me les signaler, que je puisse les corriger ^^

Sur ce, je ne te retiens pas trop longtemps, et te souhaite une bonne lecture ^^3

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Tout le monde s'étaient rassemblés dans le salon de la tour Avengers. Ils regardaient tous Alhéna, comme si elle était leur pire ennemie, alors qu'ils la connaissaient depuis ses quatorze ans.

Maintenant elle en avait 17, et ce qu'elle pouvait voir dans leurs yeux, dans les yeux de sa famille, lui brisait le cœur. Elle n'y voyait que rancœur, haine, tristesse, dégoût...

Après un instant de silence pesant, pendant lequel Alhéna ressentit toute leurs rancœurs et leur haine envers elle, Tony prit la parole :

''Tu nous à tous trahi, tu nous as planté un couteau dans le dos à tous, tout le monde, les uns après les autres, et maintenant tu reviens tranquillement ici, pour te faire pardonner, sans donner aucune explication ? Sans chercher à nous expliquer pourquoi tu as fait ça ? Sache que ça ne prendra pas, et ce, avec aucun d'entre nous. Non, le mieux que tu pourrais faire, ce serait de partir et de ne plus jamais revenir.''

Sans montrer que les mots de l'homme qu'elle considérait comme son père l'avaient blessés, Alhéna se tourna vers les autres, pour voir leurs réactions.

Nat détourna le regard, Peter également. Les autres quant à eux, la regardaient. Pour la plupart, ils l'observaient les yeux emplis de jugements.

''-Je vous ai dit que j'étais désolée, je ne savais pas ce que je faisais ! Dit Alhéna en commençant à pleurer. S'il vous plaît... Croyez-moi... Ce n'étais pas moi... S'il vous plaît... Comprenez moi, je n'avais pas le choix. Si je ne le faisait pas, il allait vous... Il allait me... Il me menaçait de tous vous...

-Il te menaçait de tous nous quoi ? Répondit Steve.

-Non Steve. La question n'est pas n'est pas "qu'est ce qu'il te menaçait de nous faire ?", mais plutôt qui est ce ''Il'' dont tu nous parles. Continua Clint.

-Je... Je... C'est... Il est... C'est...

-C'est ?

-Je n'arrive pas à.. J'essaye mais... Il m'a... Il m'a...

-Il t'a QUOI ?!!" hurla Tony. "Il t'as quoi ?

-Il a fait en sorte que je ne puisse rien vous dire !!! Voilà ce qu'il m'a fait !! Content ?!!

-Ho. Oui. Bien sûr. Tony leva les yeux au ciel. Comme c'est pratique. Tu n'as pas d'excuse expliquant pourquoi tu nous as fait ça, donc tu nous sors l'excuse de la facilité. Évidemment.

-Non... Ce n'est pas ça. Vous ne comprenez pas. Vous ne voulez pas comprendre... Écoutez...''

Elle se massa le front, se triturant les méninges afin de clarifier la situation.

Tony reprit la parole, et dit:

''-Non. C'est finit de t'écouter, de te laisser t'en sortir avec tes petites excuses, et de te pardonner à chaque fois que tu trahis notre confiance, c'est terminé tout ça.''

Il souffla et partit en direction de la cuisine pour se servir à boire.

Il lui dit en lui accordant un dernier regard ;

''-Vas t'en d'ici Alhéna, ça vaut mieux pour toi. Tu ne fais plus partie du groupe. Tu ne fais plus partie de notre famille. Pour moi, tu n'est plus celle que je considérais comme ma fille.''

Suite à ces mots, Alhéna releva la tête, et laissa tomber ses bras le long de son corps. Tous purent voir les larmes retenues dans ses yeux, ainsi que le mélange de sentiments qui s'y trouvait, clair mais incompréhensible en même temps.

Elle parti en direction du balcon, et dit froidement:

''Très bien. Pour vous, je ne suis plus rien. Soyez heureux, je m'en vais. Promis, plus jamais vous ne me verrez, plus jamais vous n'entendrez parler de moi. C'est mon ultime promesse.''

Bucky, voyant qu'elle n'allait pas en direction de la porte, ouvrit la bouche et lui parla. On pouvait sentir le froid polaire de son ton.

''-Où vas-tu ? Ce n'est pas par ici la sortie. Elle est derrière toi.''

Elle sourit.

"-Ho... Je sais merci."

Elle sortit dehors, et s'accouda à la rambarde qui séparait la tour et le vide. Elle baissa la tête et observa le sol, loin en bas. Certains des Avengers, voyant son manège, et qui se demandaient ce qu'elle faisait, se levèrent et commencèrent à marcher vers elle, légèrement inquiet pour elle malgré tout ce qu'il s'était passé, malgré tout ce qu'elle avait fait, tout ce qu'elle leur avait fait.

Alhéna se retourna, s'assit sur la rambarde, et observa chaque personne en face d'elle. Chaque regard échangé avec quelqu'un faisait remonter des souvenirs qu'elle avait de lui ou d'elle, et elle se doutait que c'était la même chose de leur côté.

Tous restèrent silencieux un moment, à l'observer.

Finalement Alhéna prit la parole...

''-Peut-être que pour vous je ne fais plus partie de votre famille. Après tout ce que j'ai fais, je peux comprendre pourquoi. Après tout, je vous ai trahis, je vous ai mentis, je vous ai blessé...

-Mais sachez juste une chose, continua t-elle, pour moi, vous serez toujours, toujours ma famille. Adieu.''

La dernière vision qu'ils eurent d'elle fut une jeune femme leurs souriant, dont les yeux leurs disait simplement "ne vous inquiétez pas, je vous pardonne".

La dernier souvenirs qu'ils eurent d'elle fut une jeune femme qui souriait, malgré le fait que ses yeux disent qu'elle était brisée, avec une simple larme qui coulait sur sa joue.

La dernière fois qu'ils la virent, ce fut pour voir une jeune femme qui souriait simplement, leurs pardonnant malgré la larme qui coulait de ses yeux, et qui bascula dans le vide.

Tous retinrent leur souffle, et se précipitèrent sur la balustrade, certains en criant son nom, d'autres silencieux, choqués par ce qu'ils venaient de voir.

Quand ils arrivèrent à la balustrade, ils se penchèrent en regardant l'endroit où son corps aurait normalement dû se trouver.

Tout ce qu'ils purent voir, c'est qu'il n'y avait rien. Rien du tout, aucun corps, nada, niet, personne.

Aucun corps n'était étendu, sans vie, sur le trottoir en bas de la tour.

C'était comme si Alhéna avait disparu, comme s'il venait tous de rêver ce qu'il venait de se passer.

Sauf que sa veste, nonchalamment posée sur le dossier de la chaise sur laquelle elle était encore assise à peine quelques minutes auparavant, prouvait que rien de tout cela n'était un rêve.