The murderess| Levi x OC (traduction)

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Trost

Je me suis allongé sur l'herbe à côté du grand arbre et j'ai respiré la brise fraîche de la forêt. La nuit est vraiment relaxante pour moi. Je ne sais pas pourquoi, peut-être parce qu'il fait froid, calme et silencieux...

"Qu'est-ce que tu fais ?" J'ai ouvert les yeux et j'ai vu le visage de Jean qui me regardait. J'ai roulé des yeux, juste au moment où je pensais pouvoir avoir un moment de silence seul.

"Rien, de quoi ça a l'air ?" J'ai dit sarcastiquement. Je n'ai pas bougé et je suis restée ainsi. Jean s'est assis à côté de moi, j'ai senti ses mains douces soulever ma tête et me faire reposer sur ses genoux.

"Tu risques d'attraper de la terre sur tes cheveux". Il me dit sur son ton habituel. Cela ne me dérangeait pas, j'aimais bien sa compagnie même s'il était un peu bavard.

"Tu ne m'as pas encore dit pourquoi tu voulais rejoindre les brigades spéciales". dit il soudainement. J'ai ouvert les yeux, il ne me regardait pas, son regard était fixé sur les étoiles brillantes au-dessus de nous.

"Est-ce que je dois le faire ?" demandai je d'un ton ennuyé. La première fois qu'il m'a posé la question, c'était au réfectoire, lors de notre deuxième jour en tant que cadets. Je ne connaissais pas encore très bien son caractère, c'est pourquoi je ne lui ai rien dit. Mais maintenant que nous nous sommes rapprochés, je sais que je peux lui faire confiance.

"C'est à toi de décider. Mais en tant que meilleur ami, j'apprécierais beaucoup que tu décides de me le dire". Il dit. Je me suis redressé et je lui ai fait face.

"D'accord, mais es-tu sûr de savoir garder un secret ?" Je lui demande.

Il acquiesce immédiatement. "Bien sûr, tu peux me faire confiance, Raven". Il déclara : "Ce n'est pas suffisant"."Ce n'est pas suffisant". J'ai dit que j'avais pris mon couteau de poche et que je lui avais attrapé le bras. Ses yeux se sont écarquillés, mais tout s'est passé trop vite."Pacte de sang". J'ai dit et j'ai passé la lame sur sa paume en toute sécurité, pas si profondément.

"Raven!" Il se plaint en voyant la blessure horizontale sur sa paume gauche.

"Ne fais pas le bébé". J'ai dit et j'ai fait la même chose à ma main droite. Les yeux de Jean s'écarquillent sous le choc lorsqu'il voit mon état sans émotion alors que je fais courir le couteau sur ma peau.

"Alors... tu as toujours un couteau sur toi ?" me demanda-t-il avec curiosité.

"Tu ne le fais pas ?" Je réponds et replace le couteau à l'endroit d'où il vient.

Je lui tends ma main ensanglantée en signe de notre promesse, il soupire et la serre. 

"Tu me fais confiance maintenant ?"

"Alors, ma mère a été assassinée par cinq hommes armés. Ils lui ont tiré dessus sans arrêt jusqu'à ce qu'ils soient satisfaits." J'ai essayé de raconter l'histoire sans avoir l'air de m'en soucier outre mesure. Je ne veux pas qu'on pense que je suis faible.

 "C'est pour ça que je vais rejoindre les brigades spéciales, je vais les retrouver et leur faire payer ce qu'ils ont fait."

Si tout ce que je lui ai dit était vrai, je leur ferais payer. Mais pas avec les règles du gouvernement. Mes règles. Je vais les faire souffrir, un par un.

"Je suis désolé, c'était horrible". Jean dit et posa une main sur mon épaule. "Je comprends que tu ne m'aies rien dit tout de suite".

J'ai apprécié qu'il soit là pour moi, et il a accepté que je ne puisse pas exprimer mes sentiments correctement. Mais je sais qu'il sait que je tiens à lui.