The murderess| Levi x OC (traduction)

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L'injustice est la source de tous les maux

PDV Raven

Je me suis sentie étourdie alors que je reprenais lentement conscience. Quand j'ai ouvert les yeux, j'ai vu Levi qui était sur le point d'enlever ma capuche. Il a lentement levé la main et a retiré le masque qui cachait mon identité. Je suppose que c'était ça.

"Bonjour, Capitaine". J'ai souri d'un air énigmatique alors que nos regards se croisaient.

La salle est devenue silencieuse en entendant ma voix, mais elle a sursauté dès qu'elle a réalisé que c'était moi. Ils ont tous cherché à voir mon visage et leurs yeux se sont écarquillés de stupeur. Je les ai regardés un par un. Je peux dire qu'ils sont surpris, effrayés, terrifiés, nerveux.

"R-raven ?" J'ai entendu l'un d'eux. Levi laisse tomber le tissu noir qu'il tenait sous le choc, il n'arrive pas à me quitter des yeux.

"Tu es l'ombre ?" dit Erwin, déconcertant en me regardant.

"Je ne comprends pas. Pourquoi ? Comment ?" dit Jean, incrédule.

"Tu m'as eu". Dis-je d'un ton enjoué, ma voix était encore un peu rauque puisque je venais de me réveiller après avoir été frappé à la tête.

"Alors, qui a fait ça ?" demandai-je avec désinvolture. Ils hésitent un peu à parler car ils sont encore sous le choc.

"C'est Armin". Connie le montre du doigt. Les yeux d'Armin s'écarquillent de peur. Bon sang, c'est lui qui a réussi à m'assommer ?

"Wow, c'est embarrassant. Sans vouloir vexer Armin". J'ai dit. Il reste silencieux et est toujours en état de choc comme les autres.

"Alors, c'est toi l'Ombre", marmonne Levi dans son souffle en reculant d'un pas et en s'asseyant sur la table en face de moi, essayant de retrouver son calme.

"C'est évident". dis-je sarcastiquement. Ils ont été réduits au silence, je ne sais pas, peut-être qu'ils ne se sont pas encore remis du fait que leur ami de confiance est le criminel le plus recherché des trois murs.

Je peux m'échapper d'ici si je le veux, mais je ne peux pas le faire sans les tuer tous. Je peux les tuer, mais je ne veux pas le faire.

Je me moque mentalement de moi-même, comment ma vie a-t-elle pu en arriver là. Je n'ai jamais laissé quoi que ce soit ou qui que ce soit se mettre en travers de ma mission. Mais me voilà en train d'épargner la vie des gens que je considère comme mes amis. Je suis dégoûté au plus profond de moi-même en entendant mes pensées.

Je vais peut-être attendre qu'ils me livrent aux brigades spéciales, puis je tuerai ces officiers et je m'échapperai.

"Je sais que tu as beaucoup de questions à poser."J'ai dit cela en croisant confortablement mes jambes et en étirant un peu mon dos, sans me soucier de la menotte métallique derrière moi.

"Je n'ai rien d'autre que du temps." J'ai dit avec confiance.

"C'est pour ça que tu as protégé Jean, Connie, parce que c'est nous, mais pourquoi as-tu pris tant de risques pour me sauver ? Pourquoi t'es-tu laissée tomber sur ce béton ? Pourquoi étais tu si désespérée de me récupérer auprès d'Ymir ?" Historia me bombarde de questions.

Je la regardai directement sans aucune émotion dans les yeux. "Le commandant Pixis m'a dit de te protéger. A l'intérieur ou à l'extérieur des murs, tu es sous ma responsabilité." déclarai-je. Ses yeux s'écarquillent.

"Attendez, Pixis ?" répéta Erwin. "Pourquoi t'ordonnerait-il de faire ça ?"

"Un membre de l'Ordre des Murs l'a averti, qu'Historia est quelqu'un d'important et qu'il faut la mettre en sécurité. Ils savaient qu'ils ne pourraient pas la protéger lors de ses missions, puisqu'elle fait partie du bataillon d'exploration." J'ai expliqué.