| Chapitre 3 |

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Mildred

La chambre d'hôtel est tout bonnement parfaite. La clim est activée. Oui, j'en ai pas parlé mais la chaleur ici est étouffante. Je meure de chaud, je vais au moins pouvoir passer des nuits agréables ici emmitoufler dans ma couverture.

Pour l'instant je préfère me poser puis aller visiter ce soir, Sydney de nuit ça doit être incroyable. C'est sûr qu'il y'aura des bons restaurants ouverts. Je devrais seulement faire une sieste. Même si le décalage horaire est que d'une heure, je me sent tout de même fatigué.

Ressentant une brise je me réveille d'un coup. Ma chambre est sombre. Il fait nuit dehors je le voit à travers le peu de lumière qui vient de la lune. Ma porte fenêtre qui mène au balcon de la chambre est grande ouverte. Le vent fait bouger les rideaux. Je ne comprend pas. Je ne me souviens pas l'avoir ouverte en rentrant dans la chambre. Il faisait si chaud que je n'ai même pas penser a aéré la pièce, plutôt a activé la clim et laisser la fraîcheur rester intacte.

La brise me donne des frissons. Agréable ? J'en ai aucune idée. Je me pose qu'une seule question à cet instant précis. Comment cette foutu fenêtre c'est ouverte ?! Et pourquoi j'ai l'impression de connaître par coeur cette atmosphère. Je ne serai l'expliquer clairement. C'est indescriptible. Comme si elle avait toujours été là, de ma petite maison d'enfance a ici. Je ressens une familiarité étrange. Mon vrai chez moi. Je m'empresse d'allumer ma lampe de chevet. Rien. Mis à part le vent de l'Australie qui ne fait que faire soulever mes poils de bras. Mon souffle est erratique. Je ne m'en étais même pas rendu compte mais j'étais en train de faire une semi crise d'angoisse.

Mili calme...Tu viens à peine d'arriver dans le pays. C'est sûrement rien de grave. Le vent de l'Australie est-il assez fort pour ouvrir une porte ? Voilà ce que j'ai marqué sur internet avec la wifi de l'hôtel. Qui rame un peu malgré le cinq étoiles de cet endroit. Hélas, j'ai trouvé aucune réponse. C'est peut-être un mal pour un bien. Je ne préfère pas connaître la réponse. Restons dans l'ignorance. En soupirant je me dirige vers la salle de bain pour rincer le reste de mon maquillage « périmé ». Dormir ça l'a rendu tout pâteux, alors ce qui me reste à faire c'est l'enlever.

Je serai bien resté à l'hôtel pour me commander à manger sur leur carte par peur de sortir à cause de ce qui est arrivé tout à l'heure. Mais je ne peux pas. Hors de question de rater ma journée. Ça n'en vaut pas la peine. On se reprend Mildred ! Tu vas passer une excellente soirée, il est que vingt-deux heures ici après tout. Je sors, je mange puis je retourne à l'hôtel. C'est simple. Hein ?

Ultra simple.

Je me lave et me change, avec des habilles plus comfortable c'est-a-dire une robe longue couleur crème facile pour faire des mouvements. J'arrange mes cheveux en me faisant un chignon bas puis j'emporte mon sac a main. Dedans y'a tout ce qu'il me faut.

A la réception cette fois-ci c'est un homme. Petit de taille, le sourire aux lèvres. En m'apercevant il me souhaite une excellente soirée. Je m'arrête, il a l'air de s'y connaître faudrait que je lui demande qu'elle est le chemin le plus rapide pour aller dans la ville.

— Le chemin le plus rapide pour aller dans le centre ville de Sydney ce serait où ?

Il arrange ces lunettes en prenant une pause pour réfléchir.

— Il faudrait passer par la gauche. Vous sortez du complexe de l'hôtel et vous tournez toute suite à gauche puis vous allez voir des panneaux qui vous montre la direction de Sydney. Ce serait même plus simple d'avoir un gps. Ici c'est très facile de se perdre surtout en étant touriste. Et faite attention aux voleurs quand vous serait dans le centre ville. Y'en a partout.

Ce serait vraiment dommage que je me retrouve sans téléphone. Ça c'est sûr ! Surtout que je suis seule alors si j'ai un problème je pourrais appeler personne. Toute ma vie, j'ai été seule. Avoir une famille nombreuse ne l'empêchera pas. J'en suis la preuve écrite. Je suis l'enfant du milieu, mis à l'écart. Honnêtement je pense qu'il s'en contre fou que j'aille en Australie seule. Il y a que ma petite sœur Seo qui s'en souci un minimum.

À l'aube de la naissance : Les frères Vallejo Où les histoires vivent. Découvrez maintenant