1 | 𝖫𝖾 𝗆𝗈𝗇𝖽𝖾 𝗆𝖾 𝖼𝗈𝗇𝗇𝖺𝗂̂𝗍𝗋𝖺

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« ELWIS. SORS DE MA CHAMBRE ! »

C'est ainsi que je débute ma journée. Enfin, une des nombreuses journées qui s'accumulent et qui ont l'air de toutes se ressembler. La limite que m'ont imposé mes parents était claire : je ne dois pas aller plus loin que la plaine de Cacia, ce qui fait, entre autre, à peine un ou deux kilomètres de périmètre autour du village d'Elimith. Sans qu'ils ne m'aient jamais expliqué pourquoi, mes parents ont toujours été autoritaires sur les sorties. Telle a été ma déception quand j'ai appris que je ne pourrais jamais faire mon tour du monde tant espéré.

De cette façon, à part jouer de la musique et m'égosiller sur mon petit frère, je ne fais pas grand chose. Je me fais certes connaître par tout le village mais ce n'est pas pour autant que je suis l'amie de tous. Je me fais notamment reconnaître par les plus anciens et les enfants, ce sont les plus attentifs à mes chants. Je sais comment me débrouiller avec ces tranches d'âge là.

Je finis par me lever difficilement de mon lit pour rejoindre la salle à manger, là où je remarque ma mère passer le balai. À en voir la situation, je note que c'est Elwis, qui a dû en mettre partout en déjeunant. En imaginant la scène, je pouffe légèrement de rire tout en rattachant mes longs cheveux dénués de couleur. La gerudo m'offre un baiser sur le front.

« Tes cheveux ont l'air emmêlés. » commença la rousse en se tournant vers moi. « Tu veux que je te les démêle ? » me demande-t-elle tandis qu'elle caresse le haut de ma tête.

« Non, t'inquiète, je vais m'en sortir. Et puis, t'as pas un magasin à aller tenir toi? Aller, cours ! Hiro t'attends sûrement à la caisse. » Je lui soupire avec un léger sourire. « Je vous rejoins quand j'aurais fini mon p'tit déj'. »

« Yavana, c'est quand que tu vas nous appeler 'papa' et 'maman' ? » m'adresse ma mère en levant un sourcil.

« Le jour où vous allez me laisser aller plus loin que cette foutue plaine. »

« Même pas en rêve. Aller, dépêche toi de finir, on t'attend. »

Elle claqua la porte derrière elle puis surgit de l'encadrement de la porte un jeune brun d'environ 13 ans, tout souriant.

« T'es trop moche. »
« La ferme l'adopté. »

Il est bon de noter que mon frère est en effet réellement adopté : notre mère est une Gerudo, étant donc dans l'incapacité d'avoir un garçon, elle décida tout de même d'en adopter un à mon grand désespoir. Je me dépêche d'avaler mes céréales et, en trainant des pieds, je me change pour aller aider mes parents à l'épicerie. C'est le début d'une journée banale, d'une semaine banale, d'un mois banal. Il ne se passe jamais rien, dans ce village. Il n'y a même pas de touristes. Tout le monde se connaît, et il n'y a pas eu de nouvel habitant depuis des années. Les gens préfèrent habiter les hameaux de la plaine d'Hyrule. Je ne peux pas vraiment leur en vouloir... ils ont vue sur le château d'Hyrule, il y fait — presque — tout le temps beau, et c'est un très bel endroit ! Du moins, d'après les livres... d'ici, on a vue sur les montagnes enneigées, il fait toujours mauvais temps, et puis c'est pas très joli. On s'ennuie énormément.

𝗟𝗔 𝗕𝗔𝗥𝗗𝗘 𝗗𝗘 𝗟𝗔 𝗙𝗔𝗠𝗜𝗟𝗟𝗘 𝗥𝗢𝗬𝗔𝗟𝗘 | 𝖡𝖮𝖳𝖶Où les histoires vivent. Découvrez maintenant