Inconnu face au monde et à moi même, je marche comme si je savais ou aller.
Mes pieds me guident vers une continuité de chemin qui se transforme en labyrinthe à chaque respiration.
Mes yeux ne cesse de cligner pourtant ma vision est tellement trouble à chaque fois que mon corps avance.
Mon cerveau ne cessera de penser le jour où je finirais comme l'arabe étendu sur la plage face au soleil chauffant.
Maman a rendu une partie du globe terrestre dur comme de la pierre m'empêchant de trouver la clé du chemin.
Papa lui a essayé de sauver la couche d'ozone qui se ne cesse de se trouer petit à petit.
Tous les deux ont enfilés les masques pour pouvoir subvenir a moi et mes petits soldats.
Quand à eux ils survivent tant bien que mal à l'apocalypse qui s'abat sur mon cocon.
A présent j'ai du mal à retourner voir les miens de peur de refaire surgir les démons qui me soufflaient à l'oreille.
« elle partira vraiment un jour » disait-il.
« je sais » me répéta t-elle.
Seul un amas de larmes pouvait faire office de réponses.
Avec eux, le soleil a du mal à éclairer toute l'armée qui m'a élevé parce qu'il a été difficile de faire entendre mes cris de détresse quand le temps était périlleux .
Maintenant le soleil n'est qu'étranger face aux nuages qui rôde autour de cette lignée.
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Voir le monde brûler
PoesiaDes minis poèmes qui m'ont permis de laisser ma plume se libérer de son talent.