𝓔n prose

7 0 0
                                    


Je te donne mon coeur et mes pensées
Offrande à l'amour, ode à la folie
J'ai versée des larmes salées dans mon lit
Dominée par une peur incontrôlée
L inexplicable n'a pas de raisons
Sombre mon âme lointaine
Mes désirs en fontaine
Brûle entre mes craintes, mes mauvais rêves.

On ne connaît pas vraiment les gens
On ne préfère pas
Sûrement...
Dans nos yeux , des scènes se peignent, elles prennent soudainement vie et s'animent, comme des souvenirs trop envahissants.
C'est une pensée qui me revient très souvent, pourquoi fréquente t-on les gens, pourquoi peignons nous des tableaux pour ces derniers lorsqu'on sait qu'ils se retrouveront réduits à néant?
Pourquoi étaler de la peinture sur une toile blanche de notre innocence jusqu'alors préservé avant la rencontre , pour se rendre finalement compte que le rouge de la colère
, de la trahison et du mensonge est bien plus forte que le vert de l'espoir.
Avec de la naïveté, ou de l'espérance, sûrement les deux, je mélange les couleurs comme une enfant , les tâches se multiplient sur mes vêtements , la peinture se renverse sur le sol et le chevalet se retrouve finalement de toute les couleurs tandis que brûle la toile posée dessus , elle se désintègre en particules de cendres. Brulée. Comme nos souvenirs.

J'ai toujours aimé les papillons,
J'ai toujours vanté leur existence comme fantastique,
Quelque chose m'émerveillait, comme la beauté d'un vieux médaillon.
Toi qui me compare comme tel,
Moi je te vois comme une chanson acoustique, naturelle, la mélodie bienveillante prenant le dessus, d'un auparavant.

Je fais souvent des cauchemars,
Je ressasse tout les souvenirs bons comme mauvais. Mes bons sont déformés, les mauvais, amplifiés. J'ai toujours eu une hantise : qu'ils deviennent réels.

Elle avait les yeux noirs, mouillés par la tempête ,par l'ancienne averse.
Son regard était vide, concurrence à la déception des anges.
La voix muette, les pensées ternies, elle se balançait frénétiquement et régulièrement de droite à gauche ou d'avant en arrière, assise là sur cette chaise basculant au gré du vent, elle essayait d'apercevoir la fenêtre qui ferait envoler ses mauvaises pensées.

✧✧

𓏲𝒪nirisme - Réveillé ⊹Où les histoires vivent. Découvrez maintenant