Prologue

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''Ethan!! C'est maintenant allez!"
Je me dépêcha de sortir la caméra alors pour prendre des photos du coucher de soleil qu'on attendait chaque jeudi, c'est bien dommage que je ne compte plus c'est lequel depuis qu'on a créé cette petite habitude. Ça te plaît toujours autant de le faire, et ça me suffit pour être heureux.

Tu t'assois alors juste à côté de moi sur l'herbe, alors que je prenais des photos essayant de visualiser les couleurs de l'horizon. Je dois reconnaître que ce soir là, c'est bien beau le coucher de soleil.. En tout cas on aurait dit ton premier.
Je te regardai toujours de mon coin d'oeil, te voyant sourire toute joyeuse, tu attendais ton tour pour prendre des photos également, plus heureuse que jamais. Je ne saurai pas dire si tu l'es vraiment, mais te connaissant je dirai que ma compagnie ne te déplaît pas.
J'en profita alors pour retourner mon appareil photo vers toi, saisisant la chance de garder souvenir de ton petit air tout content qu'on dirait une enfant.

"Ethan!"
Et elle m'appela encore, sauf qu'elle se jeta sur moi me donnant des petits coups. Rigolant, je lui donna l'appareil suite à son petit poing sur ma tête.

J'aime bien quand tu le dis, mon prénom. Ton petit accent me charme toujours, même si tu baffouillais légèrement, ça me plaira toujours autant.

-Mais oh, tu ne fais jamais ce que je te demande. Bientôt y'aura plus de coucher de soleil, et on va devoir attendre la semaine prochaine. Dit elle, soupirant agitant brièvement sa tête me regardant, toute désespérée, faisant cette petite grimace quand elle me veut plus sérieux. "Mais putain, qu'elle est adorable!"

-Roh, on pourra en prendre d'autres demain si tu veux.
-Non! Le coucher de soleil c'est pour les soirées jeudi. C'est ce qui le rend bien spéciale..
-Tu sais que tant que je le passe avec toi, il est tout aussi spécial.
C'est alors que tu me regardas, relâchant l'appareil photo et tu te mettas à sourire, à rigoler, à rougir même. Ta petite silhouette viendra alors se placer juste à côté de la mienne, allongés sur l'herbe. Je te laissa venir contre moi, te prenant par la taille jusqu'à t'avoir dans mes bras.
Je posa ma tête sur la tienne, respirant profondément à chaque battement de coeur que j'entendis. Je me demande d'un coup si je remarque autant de choses par intrigue, peut-être que si, peut-être que j'ai d'autres intentions, peut-être que j'ai envie de découvrir qui tu es.

Je l'ignore mais je n'ose pas le demander, tu m'as l'air familière,.. mais différente. Je reconnais ton regard, la douceur de tes mots, mais tu es plus mature, toujours aussi perfectionniste d'après ce que j'ai constaté au début de cette soirée. Peut-être que tu n'es qu'une réflexion que je souhaite inaugurer ou disparaître au fond de moi. Je te trouve belle.. et ça m'inquiète,..

-Qu'est ce qu'il y'a?
Elle me parle encore.

-Rien, ne t'inquiète pas. Dis je alors te serrant un tout petit peu plus fort jusqu'à sentir ton souffle effleurer mon cou, visiblement je n'ai pas envie de te relâcher, ni te perdre.

"Et si je te laissais, tu partiras?.."

J'étais curieux, je retenais mon souffle toute les 20 secondes pour écouter tes battements de coeur, ta respiration toute légère aussitôt que tu t'endormis. Je te tenais fort, ça n'avait pas l'air de te déplaire. Tu es toute paisible, et cerne.. plus je te serrai contre moi plus on dirait que tu devenais plus douce et petite.

Toute petite dans mes bras, j'enfouine mon nez dans tes cheveux.
"Ils sentent tellement bons.."

Je te serrai encore et toujours dans mes bras, voulant te fusionner même contre moi. Je controlais plus mon corps qui avait l'air de vouloir tout de toi rien que pour ma personne. Je fermais alors les yeux, ne pouvant plus rien contrôler profitant brièvement de la situation, celle de t'avoir dans mes bras.. jusqu'à ce que je te sentais plus dans ce même emplacement.


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Je me retrouva dans l'espace d'une seconde dans mon lit, fatigué et bien épuisé que j'avais des fourmis partout sur mon corps. Je me forçais à me lever regardant autour de moi, mon oreiller marqué par l'empreinte de mes bras autour..

Des frissons au cou me parcourèrent le corps..


Je suis donc seul chez moi, il était 6 heures du matin..

   


  
Je sentis la conscience me reprendre alors que je passais ma main sur ma tête:
".. Je t'ai encore perdu Aleksandra.."

AleksandraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant