I never forget us

Chapitre 12

Aujourd'hui, Chicago
Sara

Je suis en train d'essayer de stabiliser l'état de Perez avec l'aide d'Alguiera.

Un morceau de verre, dû à l'explosion de la voiture l'a atteint et a touché sa carotide.

C'est un des pires endroit à laquelle ont peut être blessé car en l'espace de quelques minutes la victime peut se vider de son sang.
C'est généralement ce qui arrive.

Heureusement pour Perez, je ne suis plus de genre pessimiste, je ne me fie pas aux statistiques et point important, je suis plus que douée dans mon métier.

Ce pompier survivra et sera en capacité de se faire remonter les bretelles pour son acte par son meilleur ami bouleversé qui se tient juste à côté.

Je ne laisserais pas un des mes nouveaux collègues, qui j'espère deviendront de bons amis, mourir entre mes mains.
J'essaie d'ailleurs de ne laisser personne mourir entre mes mains.

Je teste légèrement Alguiera, pour être en capacité de savoir si elle est capable de faire son travail correctement et le plus vite possible car chaque minutes comptes.

Je voit très vite qu'elle sait ce qu'elle fait et ce qu'elle doit faire. Elle n'hésite pas un instant en faisant ce qui lui semble juste et ça me plait.
Elle a confiance en ses capacités et c'est plus que rassurant pour la suite de notre collaboration.
Je pense que je vais vraiment aimer travailler avec elle.

Lors de situations importantes, généralement vitale, j'essaye de toujours voir le bon côté des choses.
Un bon mental est pour moi primordial.

Ici, face à moi, j'ai un pompier blessé en urgence vitale.
Mais pour garder la tête froide et être le plus efficace possible, j'arrive à voir de bonnes choses.
Comme le fait qu'Alguiera a les compétences pour travailler correctement sous pression.

Je ne me laisse évidemment pas distraire, toute la concentration est concentré sur l'état de Perez.

Après qu'Algiera lui ai enlevé le morceau de verre qui a touché sa carotide, qui causait plus de dégât en restant dans la plaie que si elle était extraite , je me permit de relever la tête pour que ses collègues, les miens maintenant, nous aides pour me préparer plus rapidement aux transports.

C'est là que je le vit, Gibson, les yeux révulsés et son visage, perdants toutes ses couleurs.

Une image de cette soirée là est venue me frapper de plein fouet sans prévenir.

En quelques secondes je me retrouve replongés dans cette horrible nuit.
A la fois la pire et la meilleure de ma vie.

Celui que j'ai aimé, agenouillé aux sol aux dessus du corps inerte de son meilleur ami , juste à côté de leur voiture accidenté et en flammes.

Impossible.

J'avais raison ?

C'était bien lui ?

Le seul garçon que j'ai réellement aimé?

Un sentiment qui me parait si lointain que j'ai l'impression que c'était dans une autre vie.