Description d'un homme dépressif et dépassé par sa personne.
/!\ Sujet sensible pour certain /!\
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J'étais assis en tailleur sur mon lit, le corps avachis sur lui même. Mon état physique se portait à merveille. Sa jeunesse aurait pu me porter dans un périlleux pèlerinage que je me serais porter à merveille. Le problème était ma tête. Toujours l'on me répétait que c'était ma tête le problème. Si j'avais mal présentement, cela était illusoire puisque ce n'était que mon cerveau. Lorsque j'avais l'impression d'atteindre la folie à cause de mes maux de tête ou lorsque mes membres s'engourdissaient à un tel que mes larmes coulaient d'elles même, cela n'étaient rien d'autre que mon cerveau qui me «jouait» des tours.
Je regardais le noir qui remplissait la pièce. La nuit était déjà bien avancée mais comme toujours, mes yeux ne se fermaient pas tout comme les étoiles qui ne se montreraient jamais. Mes yeux secs criaient pour délivrer un torrent de larmes. Mon coeur pleurait pour faire sortir ce terrible pincement qui m'empêchait de respirer. Mon corps en bonne santé mourrait sous le coup de mon esprit.
Je flattais négligemment mon chat avec l'impression de lui faire du mal. Cet être était ce qui ressemblait de plus près à mon âme sœur. Autant je l'aimais à en mourir, autant je la détestais à en la tuer. Il m'arrivait souvent de l'imaginer agoniser lentement par ma main. Mainte et mainte scenarios, tous plus violents et gores que les autres, excitait mon être pervertis qui en pleurait de malheur par la suite. J'avais souvent voulu le brisé. Il m'étais arrivé d'être brusque et même de le frapper sans que je puisse me retenir. Dans ses moments, je me mettais à crier après lui pour qu'il s'éloigne de moi et ne reçoive pas de coup.
Vivre seul avait été l'une de mes meilleures et pires décisions. Je savais pourtant que si j'étais resté là bas, je n'aurais pu le supporter plus longtemps et ma vie aurait été très vite écourtée. Mais être seul m'enlevais également toute volonté en me laisser me tuer de jour en jour. J'ai le choix entre une mort plus vite arrivée ou une mort lente et vide de temps.