Stargazing | kylian mbappé

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PDV NORA

- T'es facile à convaincre en vrai. Chuchote Kylian en m'attendant pendant que je prépare mes affaires.

- Ta gueule, je vais prévenir Maria, et si mes potes me font ma gueule, c'est ta faute.

- Pas grave ça.

On a enfin trouvé un terrain d'entente malgré toutes ces disputes enfantines et ça fait un bien fou. Je rassemble le peu d'affaires que j'avais, et je préviens Maria, qui à moitié endormie me glisse un "profite bien chipie".  Je fais un peu de ménage dans le gîte, du moins ce qu'il restait à faire.

Kylian m'attend impatiemment, il affiche un sourire apaisant.

- C'est bon, t'es prête ? Me glisse-t-il avant d'embrasser tendrement ma joue.

- Mh, oui, j'espère que j'ai rien oublié.

- On y va alors.

Je suis vraiment pas quelqu'un de difficile, quand l'homme que j'aime me supplie de rester avec lui, c'est vrai que c'est impossible de résister, surtout quand j'ai l'impression qu'il se remet agréablement en question, ça me choque presque.

On a réussi à se comprendre pour une fois. Cette nouvelle année va être toute différente, nouvelle saison et Euro pour Kylian, et Master 2 pour moi. J'espère qu'une chose, c'est qu'on saura rester solidaires.

On rentre dans la voiture, qui s'apparente être celle de Jules, oh le pauvre, il s'est fait volé.

Je monte aux côtés de Kylian, ça faisait longtemps tiens.

- Eh mais c'est à Jules ?

- Oui bon, il me l'a prêté. Souffle Kylian.

Je ris alors, je sais très bien qu'il ne lui a pas laissé le choix.

- Tu rentres comment à Paris ? Lui demandé je pour avoir des informations sur le voyage.

- Jet privé.

- Ah oui d'accord, tu te fais pas chier. Glissé je en levant les yeux.

- C'est pour que je puisse t'embrasser en toute tranquillité surtout.

- Quel charmeur. Rié je. En attendant, j'ai peur de l'avion donc bonne chance pour me supporter.

- Si tu veux, j'ai toujours les dessins animés téléchargés de mon neveu, je lui montre quand il a peur.

- Tais toi, c'est pas drôle. Soufflé je.

Kylian glisse sa main sur ma cuisse en riant. Je m'approche alors légèrement en attrapant sa machoire pour déposer un long baiser sur ses lèvres avant de me retirer doucement et de revenir à ma place, le frustrant.

- Eh, tu crois jouer à quoi ? Murmure-t-il en agrippant ma taille pour me soulever afin que je m'asseye sur lui.

- J'ai failli m'assoir sur le frein à main, imbécile. Rétorqué je.

- Tu parles trop. Susurre-t-il.

J'ai l'impression qu'on a un besoin incessant de toucher l'autre comme si c'était vital. C'est presque comme une torture d'être loin de lui. Le moindre contact physique me déclenche des émotions et des sensations singulières et touchantes.

Kylian m'embrasse toujours avec cette même intensité et cette langue baladeuse. Et je sais très bien que ce baiser marque le début d'un renouveau, le début de quelque chose de sain, enfin je l'espère. Ses mains posées sur ma taille, me font visiblement rougir, et il le remarque. Il mordille légèrement mes joues cramoisies pour se moquer, puis vient frotter son nez contre le mien.