Recueil d'OS Suzume no tojimari (Sôta x Suzume - Serizawa x Tamaki)

Grand père :

Contexte :

Sôta retourne visiter son grand père pour la première fois depuis son retour à Tokyo.

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D'une voix enrouée, Hitsujiro salut son petit-fils, tous juste entrée dans sa chambre d'hôpital.

-Sôta...

Un léger sourire aux lèvres, le noiraud s'approche du lit dans lequel repose le vieil homme.

-Bonjour grand père.

Silencieusement, il s'assoit sur le petit tabouret non loin du lit. Aucun des deux ne parle pendant plusieurs minutes. Finalement, c'est le grisonnant qui brise le silence en premier.

-Je suis...Heureux de te savoir sain est sauf.

Surpris, le noiraud relève le regard vers lui. Son cœur se serre légèrement dans sa poitrine.

-Tu...Tu étais au courant ?

Hitsujiro acquiesce d'un mouvement de tête.

-Cette jeune femme; elle est venue me voir.

Sôta chuchote, surpris.

-Suzume-san ?

Un sourire se dessine doucement sur les lèvres du malade.

-Ça m'a l'air d'être une fille bien. "Ce qui m'effraie, c'est un monde où Sôta n'existerait pas" a-t-elle dit ? Enfin... Ma mémoire me joue sans doute des tours.

Le gris ricane à ses propres paroles. À ses côtés, Sôta rougit tout à coup réalisant pleinement la signification des paroles de la brune.

D'une voix plus dure, le plus âgé reprend la parole.

-Je lui ai dit qu'elle avait bien fait. De t'utiliser comme pierre de voûte.

Sôta observe silencieusement sa seule figure paternelle.

-Je lui ai défendu de retourner te sauver. Que ton sacrifice avait servi à en sauver de milliard comme toi.

Hitsujiro soupire avant de reprendre.

-Je lui suis cependant reconnaissant de ne pas m'avoir écoute. D'être allé te chercher et de t'avoir ramené en vie.

Le plus âgé fixe son regard dans celui qu'il a toujours considéré comme son fils. Il lui sourit.

-Je suis fière de toi Sôta, tu as fait du bon travail.

Le cœur tambourinant douloureusement dans sa poitrine, l'étudiant est émus face aux paroles de son grand-père. Fébrilement, il vient lui serrer la main dans les siennes et retient t'en bien que de mal les larmes qui se sont formées aux bords de ses yeux. Il lui chuchote alors.

-Merci

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Quelque temps après cette visite, l'état du vieil homme s'est malheureusement dégradé et il a fini par s'endormir paisiblement pour un sommeil de très longue durée.

Malgré le chagrin que la perte de celui-ci lui a procuré, Sôta sais mieux que quiconque qu'il est parti heureux et sans inquiétude pour quoi ou qui que ce soit.

C'est donc, lui-même, serein, qu'il part sur le chemin d'un long voyage où il savait très bien qu'à l'arrivée, une jeune femme, brune, l'attendait et l'accueillerais sans aucun doute les bras ouverts.