SHADOW

four

Iro m'a tiré par la main et m'a emmené dans le jardin pour me montrer quelque chose, je suis assise sur une chaise pendant que Iro finit son petit truc. Il arrive vers moi avec les mains au dos, c'est mignon de le voir arrivé vers moi en cachant quelque chose que je peux voir un bout.

— Regarde eve ce que j'ai dessiné ! Me dit avec joie le petit brun.

Il me tend son dessin, pour un enfant de 5 ans, le dessin est très beau. Il a dessiner le jardin, cela ressemble au jardin dans lequel je suis, Iro pourrait être illustrateur plus tard.

— C'est magnifique, Iro, avouais-je avec le sourire aux lèvres.

Il me regarde avec des étoiles dans les yeux et vient se jeter sur moi, je le prends dans mes bras. Je l'entends dire merci plusieurs fois ce qui me touche beaucoup, cet enfant est tellement doux avec les gens, il me connaît pas et il est tellement gentil avec moi, ce qui me fait un peu mal au cœur.

J'entends des pas arrivés vers nous, Iro se détache de moi avec le sourire au visage. Il court vers son père qui se trouve à la porte du jardin pour lui montrer son dessin, Kale en voyant le dessin de son père, un sourire étire ses lèvres.

Et dire que tu caches sûrement quelque chose derrière ce sourire.

— C'est l'heure d'aller manger ? Demandais-je en me levant.

— C'est ça, me répond Kale.

*

Kale est parti depuis un petit moment, il m'a dit qu'il aller rejoindre un ancien ami mais je crois pas que ça soit la vérité. Iro dort paisiblement dans son lit depuis dix minutes, quant à moi, je vérifie s'il y a des caméras dans cette maison.

— Parfait, aucune.

Je saisis l'occasion pour commencer a trouver des preuves qui montrent que Kale est un tueur, je chercher la pièce où se trouve son bureau, ça doit être là-bas qu'il cache tout. Cette maison est tellement grande et a trop de pièces, Kale a été intelligent sur ce coup, emménager dans une aussi grande maison pour seulement deux personnes.

— Cette porte est fermée a clé, murmurais-je.

Ça doit être celle-là, elle est fermée à clé. Les personnes qui cachent quelque chose ferme toujours la pièce où ils cachent les preuves pour être sûr que personnes ne viennent entrer mais sauf que je suis une tueuse à gage donc pour moi cet obstacle n'est pas nouveau pour moi.

Je me saisis de mes pinces à chignon pour déverrouiller la porte et par chance ça marche, mais la pièce que j'ai ouverte n'est pas celle que je voulais. Cette pièce est simple une sorte de grenier, il y a pleins de cartons partout, de vieux jouets ranger n'importe comment. Je referme la porte mais faut que je trouve la clé pour la fermer à clé pour pas qu'il ne se pose de questions, la chance est avec moi aujourd'hui, j'en trouve une sous le parquet et qui se trouve que ça soit celle du grenier.

Je souffle, je me suis donné tant de mal à ouvrir cette pièce pour au final ne pas être celle que je voulais. Et si, c'était comme dans les films d'actions que j'ai vues, le coupable a une pièce au sous sol et c'est là qu'il cache tout et pour y aller, c'est soit en appuyant sur un bouton ou soit par un mécanisme.

— Mais où pourrait se trouver ça alors ?

Je descends au salon en passant ma main dans mes cheveux que je viens de détacher quand je tombe nez à nez avec Kale, mon cœur commence a palpiter vite, j'espère qu'il ne pas prit en action.

— Tu as coucher Iro ?

— Oui, il dort paisiblement que j'ai même l'impression qu'un avion pourrait passer qu'il ne se réveillera pas par le bruit.

Kale ricane de ma remarque ce qui me soulage un peu.

— Bien, si tu me cherches je suis dans ma chambre, j'ai une réunion a rejoindre sur mon ordinateur.

Je hoche la tête et le regarde monter les escaliers, je cherche la moindre goûte de sang qu'il aurait pu laisser sans s'en rendre compte mais non, il y a aucune goûte. Il a peut-être fait attention de ne pas en laisser sur lui en rentrant. Mais quand j'y pense, Iro pourrait savoir si Kale est un tueur ou non mais je dois pas lui demander ça dès mon arrivé, ça serait trop brusque.

Je me pose sur le canapé en soupirant, je balance ma tête en arrière et admire le plafond blanc. Tout est calme, moi qui pensait que quand on a un enfant la maison serait bruyante mais je crois bien que j'ai faux.

— Et si Kale est bien un tueur que je dois le tuer, cela veut dire que je vais devoir tuer Iro également, marmonnais-je.

Tuer un enfant. Encore une fois. Iro ne mérite pas de mourir, aucun enfant ne mérite cette fin aussi jeune tout ça car je dois tuer l'un des parents ou les deux mais ça Lyre s'en fout. Les enfants n'ont rien a faire avec ce que leurs parents font, c'est les parents a qui j'ai à faire pas les enfants mais malheureusement Lyre ne veut absolument aucun témoin donc tout ce qui est présent durant la scène du crime doit mourir.

Je me lève pour aller me servir un verre d'eau quand j'entends une personne descendre les escaliers, soit c'est Kale soit Iro. Mais je fais pas attention, je bois mon eau quand soudain deux petits bras viennent s'enrouler autour de mes hanches. Je me retourne et trouve un Iro encore un peu endormit, je le prends dans mes bras et lui donne sa gourde remplie.

— Tu as une de ces soifs, mon grand, dis-je.

Je pose sa gourde à côté du lavabo puis je vais m'installer sur le canapé avec Iro dans les bras, quand je me rends compte qu'il s'est rendormit dans mes bras, je souris en voyant sa bouille. Je le pose délicatement à mes côtés avec une petite couverture sur lui. Je prends mon téléphone qui était poser sur la table et voit qu'il est 17h10, faudrait que j'aille prendre une douche mais Iro dort donc je ne peux pas et puis Kale travaille.

— Qu'est-ce que c'est chiant de jouer ce rôle, pensais-je.

Puis je sens que mes paupières deviennent lourdes, je me souviens que je n'ai quasiment rien dormi cette nuit donc je me laisser aller pour cette fois.

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Hello !

Quel ange ce petit Iro mais a un père un peu suspect.

ari'

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