twenty-four

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J'arrive pas à dormir. 

Elle m'en empêche.

Je ferme les yeux, elle apparaît. Je devrais pas m'inquiéter autant, je le sais mais je peux pas m'empêcher.

Foutue salope qui me hante, pensais-je.

Ça fait deux bonnes heures que je suis comme ça à admirer le plafond blanc pale au dessus de moi, Kale dort, Iro dort, je dois pas les déranger avec ça. Je peux pas rester dans la maison, je dois sortir pour me vider la tête sinon je sens que mon crâne explosera a un moment.

Je quitte la maison en faisant le moins de bruit possible, purée quelle conne j'ai oublier une veste, il fait froid dehors. Je marche en essayant de me réchauffer un peu et m'assois sur un banc devant un parc d'enfant mais je suis pas à l'aise, je sens un regard sur moi qui veut pas me lâcher de plus j'ai pas pris mon arme, j'ai rien. Je tourne la tête pour essayer de trouver qui c'est mais rien, je trouve rien, y'a personne à cet heure-ci dehors, sauf moi.

Je me lève et marche, je fais attention pour trouver cette personne qui veut pas me lâcher du regard lorsque quelqu'un court derrière moi, je me retourne et trouve une personne cagoulée avec un couteau, un couteau suisse. J'esquive son coup et lui donne un coup de pied au ventre ce qui le tortille, j'en profite et enchaîne avec les coups tout en essayant de pas me faire planter.

— Tu dois mourir...dit-il. Et tu mourras.

Je comprends pas, je me prends un coup au ventre ce qui me fait reculer de quelques pas.

— Comment ça ?

Il retire sa cagoule, un homme cheveux noir foncé avec une marque à la joue. Une boucle d'oreille avec un pendentif étoile au bout.

— Tu sais pas dans quoi tu t'es foutue, si tu apprends qui il est vraiment, ricana-t-il.

Mais de qui il parle ? Puis pourquoi il a retirer sa cagoule ?

— Qui ça ? Demandais-je en m'avançant.

— De Kale.

Mes yeux s'ouvrent grand, Kale ? Comment ça Kale ? Me dite pas que...

— Je crois bien que tu as trouver ce que je voulais te faire passé.

Non, pas possible. Il a jouer tout ce temps et je suis tomber dans son piège comme une conne, j'avais baisser ma garde en croyant que c'était pas un tueur mais si je comprends bien, il en est un.

Les voisins ont raison et Iro ne sait rien du tout.

Je suis conne.

Débile.

Stupide.

— Comment tu sais ?

— Je suis son-

Il se fait couper par mon téléphone qui vibre et le prénom de celui qu'on parle apparaît sur mon écran, le cagoulé me fait signe de répondre.

— Maeve ?

— Kale.

— T'es où ?

— Quelque part.

— Maeve, dit moi où tu es, tu n'es plus à la maison.

Maison.

— Je suis dehors.

- Dit moi où.

— Kale, va dormir, s'il te plait.

— Non, tu n'es plus ici donc je peux pas me rendormir, où tu es amor ?

Amor..

— Dehors.

SHADOWOù les histoires vivent. Découvrez maintenant