•Moon• / Ran x Reader

•Chapitre 20•

Nous étions tout les trois réunis à la table de la cuisine pour manger. Il n'y avait pas plus de conversations que d'habitude, on savourait notre repas.

- Ran : J'ai oublié de te dire, mais puisque les vacances se finissent dans moins d'une semaine, on a organisé une petite soirée chez nous ce soir. Ça te dérange ?

- Non.

- Rindo : Tu veux participer ?

- Pourquoi pas. Dis-je en haussant les épaules.

Il faut avouer que les soirées ce n'est pas mon péché mignon. Je préfère largement une soirée posée devant Netflix mais ça peut changer de la routine, une fois de temps en temps.

- Ran : Faudra t'emmener faire les magasins, car t'as rien pour t'habiller.

- Mes vêtements sont très bien !

- Ran : Oui, il sont tout beaux, tout mignons. Mais ce n'est pas adapté pour une soirée chez les Rois de Roppongi. On part dès que l'on a fini de manger car en une après midi, ça va être chaud pour faire tout ce que l'on doit faire.

Je ne me suis pas pressé de finir mon assiette, car à ce qu'il parait manger trop vite fait grossir. Puis, je débarrassa la table avec, pour la première fois, l'aide de Ran et Rindo. L'aîné m'a dit de me dépêcher de mettre mes chaussures et nous sommes partis, sans Rindo, il dit que ça ne l'intéresse pas de faire les boutiques. Après être monté dans l'ascenseur qui nous amène au rez-de-chaussée, nous sommes montés dans la voiture de Ran. Il appuya sur le bouton radio pour l'allumer. Personne ne parlait, il regardait la route d'un visage concentré pendant que moi, je le regardais. Je regardais son visage, ses yeux, son coude appuyait sur la fenêtre ou encore sa mains tenir le haut du volant. On dit que l'amour rend aveugle, et je commence à croire que cette expression dit vrai, on pourrait trouver des milliards de défauts chez cet individu qui, a tué quelqu'un à l'âge de treize ans, qui fait partis d'un gang avec son frère, qui a déjà eu de nombreuses conquêtes, qui a les cheveux à moitié coloré laissant transparaître ses cheveux blonds. Pourtant, je ne vois aucun défaut chez lui, pour moi, il est parfait. Tout paraît parfaitement parfait quand je suis à ses côtés.

Mon regard semble s'être fait remarquer car il tourna la tête en ma direction d'un air confus. Je détourna la mienne aussitôt. D'un geste hésitant, il mit sa main sur ma cuisse. Je ne le regardais pas et ne mis attendais pas, c'est pourquoi, j'ai sursauté. Je pus entendre qu'il rigolait discrètement. Je pivotai ma tête vers sa main, elle était belle et bien posé sur ma cuisse, qu'il caressait à l'aide de son pouce. Je le regardai, mais lui non. Il trouve peut être ça normal, peut être qu'il le fait avec d'autre fille. Mais pas après ce qu'il a essayé de faire. On s'est presque embrassé. Si son téléphone n'avait pas sonné à ce moment là, nos lèvres se seraient scellés. Alors pourquoi continue-t-il d'agir comme ça avec moi alors qu'il ne me donne même pas d'explications sur ses intentions. Le bruit du moteur qui s'éteint m'a sortie de mes pensés. On était arrivé.

Il sortit de la voiture et attendit que je fasse de même. Nous sommes entrés de le première magasin. C'est lui qui l'a choisit car je lui ai dis, sur le coup de la colère « si tu trouves que mes vêtement ne sont pas adaptés pour vos soirées, tu n'as qu'à choisir toi même ! ». Je commence peut être à regretter quand je vois dans quelle genre de boutique il m'emmène. Des boutiques de L-U-X-E. Je me demande si il est bête ! Il sait que je n'ai pas les moyens de me payer mes études donc pourquoi j'aurais les moyens pour ce genre de vêtements ?

- Heu.. Ran. Tu est au courant que je n'ai pas les moyens. Chuchotais-je à son attentions.

- Ran : Je sais, c'est pour ça que j'ai pris ma carte bancaire.

- Mais je vais te laisser payer ça !

- Ran : C'est soit je paies, soit tu passes la soirée dehors. Je veux que tu sois là plus belle ce soir, même si tu l'es déjà tout les jours.

Il m'a fait rougir.

Nous avons regardé les robes. Mais je crois que les vêtements présents n'étaient pas à son goût car il me fit signe que l'on partait. Il marchait tellement vite que je courais derrière lui. Il c'est finalement arrêté devant une boutique, et pas des moindres. Sur la devanture de l'enseigne, se trouvait le logo YSL. Je resta bouche bée.

- Ran : Pourquoi tu rentres pas ?

- T'as vu où on est ?!

- Ran : Oui, Ives saint Laurent. Pourquoi ?

- Je refuse de rentré dans un magasin tel que celui-ci ci !

- Ran : Arrête ton cinéma et vient !

Je finis par céder et entrer. Les caissières nous regardaient, peut être moi avec ma dégaine de fille lambda ou Ran parce qu'il fait partie d'un gang, je ne sais pas. Il a fait le tour des présentoirs. Je voyais bien qu'elle catégorie social pouvais s'offrir ce genre de vêtements : les riches. Il n'y avait pas de stock en « rayon » car on aurait plutôt dit une expositions de pièce de mode. Ran s'est dirigé vers une des gérantes et lui a demandé de nous montrer les robes qui conviendrait pour une soirée. Elle nous dévisagea avant de se dirigé vers un espace un peu éloigné de l'entrée et nous pointa du doigt plusieurs robes. Ran se rapprocha et détailla chaque détails et coutures des robes. Puis, il me dit de me placer à côté d'une d'entre elle. Il plissa les yeux et dit à la dame d'un ton sec « donnez moi celle-ci en *ta taille*, s'il vous plaît ». Puis quelques secondes plus tard, elle nous l'a donna.

- Je ne l'essaye pas ?

- Ran : Non, je sais qu'elle tira parfaitement.

Il s'est dirigé vers la caisse et donna la robe à la caissière. Elle dit « par carte je suppose », chose à laquelle il répondu par un hochement de tête. Puis elle énonça le prix. 326 069,54 yens, c'était le prix de cette robe et à peine eu t-il le temps de prendre le joli sac que lui tendait la dame que je me figea ! C'est beaucoup trop. Je ne me sentirai même pas noble de porter une robe à un tel prix ! J'aurais plus l'impressions d'être une petite peste avec ses vêtements de luxe qui se vente à tout les coins de rues. Mais c'est trop tard, il l'a payé et il a même dû me prendre par la mains pour repartir. Il a ouvert la portière et nous sommes rentrés.

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Coucou ! Ça va ?
On se retrouve pour la transformation de T/p en bourgeoise.
Non je rigole.
On reste fidèle à nous meme.
Il est énoncé dans le chapitre « petite soirée chez nous ce soir », vous savez ce que ça veux dire !
Le chapitre de mercredi risque d'être intéressant !
Hâte de vous le poster ! Et j'espère que ce chapitre vous a plus !

N'hésitez pas à voté ça fait toujours plaisir !

À mercredi !
Murasakiii_