• 04 - Miroir •

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Dimanche 03 juillet, 14h00
Le Mans

T/p : M-matteo ? Sanglotais-je

Pour simple réponse il me sourit de manière mal saine avant de faire un pas de plus vers moi, à mon tour je reculais le plus possible jusqu'à ce que mon dos rencontre le mur froid derrière moi.

Toujours assise sur les toilettes je le regardais les larmes aux yeux. Beaucoup trop de question me brulaient les lèvres mais aucune n'osait sortir.

Ma respiration se fit à nouveau rapide et irrégulière alors que le liquide salé coulait sur mes joues sans cesse. Je tremblais de la tête au pieds, peut-être de peur, de stresse, de tristesse ou alors un mélange des trois, je n'en savais rein.

Il s'approcha à nouveau de moi avant de s'accroupir devant moi. il posa ses mains sur mes cuisses tout en me regardant, son sourire hautain toujours au coin des lèvres.

Ma gorge se noua violemment et une forte envie de vomir me parviens, je me tenais le ventre parcourue d'une affreuse douleur jusque dans l'œsophage. Mais j'eu quand même la force de prononcer :

T/p : T-tu es censé être mo-mort.

Il pencha la tête sur le côté en fronçant les sourcils avant de me répondre.

M : Mais je ne le suis pas. Annonça-t-il bien trop calmement. M'aurais-tu préféré ainsi ? Finit-il par demander.

Ma gorge était tellement sèche que je ne parvenais pas à lui répondre. J'avais peur. Il était trop calme et s'en était terriblement effrayant. Ses mains toujours sur mes cuisses, il les caressait d'une étrange douceur. 

M : RÉPONDS ! S'écria-t-il soudainement.

Je sursautai et mes pleures redoublèrent. Je fermai les yeux ne voulant plus le voir.

M : TU AURAIS PRÉFÉRÉ ME VOIR MORT ? HEIN ? RÉPOND-MOI BORDEL !

Mes mains se posèrent sur mes oreilles alors que je secouais ma tête de droite à gauche priant pour que tout ça s'arrête.

M : REGARDE-MOI QUAND JE TE PARLE PUTAIN ! Cria-t-il en enfonçant ses ongles dans ma chair.

Un gémissement de douleur sorti de ma bouche avant que je décide de me débatte, essayant de dégager ses mains de mon corps.

Il se leva d'un coup et m'attrapa les cheveux tirant ma tête en arrière. Un autre cri de douleur m'échappe alors que je tente de me défaire de sa prise.

Il me traîne de force hors de la cabine tout en m'insultant de tous les noms. Son autre main se plaque sur ma bouche. Je suis dos à lui, ma tête contre son épaule il me chuchote à l'oreille :

M : Ferme ta gueule, personne ne peut t'entendre.

Sans hésiter je lui mords la main et il pousse un cri de douleur en s'écartant de moi.

M : Salle pute !

Il tient sa main contre son bas-ventre alors qu'il relève la tête vers moi. Je lui souris avant de recracher le morceau de peau que j'avais dans la bouche.

Le goût du sang me donne envie de vomir mais je garde la tête haute. Mais alors que je prenais un peu la confiance il se redressa d'un coup et me poussa violemment contre le miroir derrière moi. Celui-ci se brisa et je tombai au sol tout en gémissant.

Et alors qui s'approchai rapidement de moi j'ai pris un bout de verre qui se trouvait à mes côtés avant de le menacer :

T/p : Ne t'approche pas, n'ose même pas faire un pas.

Un jour, peut-être...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant