Un jour, peut-être...

• 22 - Dépassée •

Samedi 22 juillet, 23h15
Appartement de Jordan

J : Voilà ! Annonce-t-il en tapant dans ses mains.

T/p : Jordan ! On ne va pas le laisser la, bordel.

J : Bah si.

T/p : Arrête tes conneries c'est un vieux sous-sol de merde.

J : Oui. C'est là qu'il doit être. Se justifia-t-il.

T/p : Faut l'emmener chez les flics putain ! pas le garder prisonnier dans ton sous-sol ! Je m'écrie.

Je me ronge les ongles sous le stress. Les images de tout ce qui c'est passer tout à l'heure dans l'appart' frappe chaque recoin de mon crâne me donnant le tournis. Qui aurait pu croire me retrouver, un samedi soir à 23:00, entrain transporter le corps inconscient de mon ex dans la putain de cave de mon mec. Les évènements me dépassaient, je n'avais pas été préparer à vivre ce genre de détail.

Et pourtant,

Me voilà, en train de me demander si je vais finir ma vie en taule ou dans un hôpital psychiatrique car je serais devenue complétement folle. Peut-être que je réagissais de manière excessive mais étant donné que j'étais complétement perdue toutes les idées les plus farfelu les unes que les autres étaient possible. 

Pendant que je reprenais mes esprits et ce, depuis presque une demi-heure, Jordan se croyant dans un putain de film avait noué les mains de Matteo derrière la chaise sur laquelle on l'avait assis, il avait aussi mit un bout de scotch sur sa bouche. « Juste par précaution » selon Jordan.

S'en était trop pour moi en le voyant attacher le deuxième pied contre la chaise.

T/p : Jordan. Je murmure ayant plus aucune force.

Il ne répond pas, m'ayant surement pas entendu étant trop occuper à faire un nœud. Alors je m'approche de lui doucement avant de m'accroupir à ses côtés et de poser ma main sur son épaule.

T/p : Jordan, arrête, ça va trop loin. Je le supplie fatiguée. Soit réaliste.

Il tourne son visage vers moi et son expression change presque instantanément.

J : ça va ? me demande-t-il très inquiet.

J'entre-ouvre la bouche en fonçant les sourcils.

T/p : C'est une vraie question ? je demande en passant de son œil droit à celui de gauche. Ça fait presque quinze minutes que je regarde mon mec attaché mon putain d'ex dans tous les sens possibles. Alors non Jordan, je ne vais pas bien. Je passe mes mains dans mes cheveux en me relevant. 

Il se lève à son tour, se rendant peut-être enfin compte de la situation. Il regarde autour de lui avant de sortir son téléphone de sa poche. Mes mains sur le visage je prends une grande inspiration avant d'à nouveau le regarder.

T/p : Tu fais quoi ? je demande perplexe.

J : On va appeler les flics.

T/p : Attends. Je m'exclame soudainement. On ne peut pas le laisser la. Si les flics arrivent et qu'ils le voient comme ça ils vont se demander qui est réellement les fautifs non ?

J : Tu ne veux quand même pas le remonté ? il demande.

J : Et on le met où ? demande-t-il alors qu'il le pose sur le canapé.

T/p : Je n'en sais rien, si on le laisse là, c'est un peu bizarre, non ? je demande.

J : On ne va pas le remettre par terre, ce serait trop louche.