Five nights in Ana's minds - Season one

Drame

Une journée banale au Fredbear's Family Diner, beaucoup de clients, beaucoup de rires, des enfants heureux. C'était partit pour être une magnifique journée. Elle tournera vite au drame, vous verrez bien. N'ayez pas l'espoir d'une fin heureuse. Cette journée était pour la bande de neuf enfants assez étrange. Ils sentaient que quelque chose n'allait pas. Pourtant, rien ne les empêchais de commander de la pizza, de rire ensembles, de parler, de prendre du bon temps. Il y avait quelque chose de sombre, d'irréel, de caché qui finirait par arriver à un moment ou un autre. Pas moyen de mettre le doigt dessus, la journée se passe le plus normalement possible pour la bande.

La journée se passe donc, sans aucun soucis. Elle est assez longue. Pourtant, personne ne se plaint de quoi que ce soit. Fritz et Mina se draguent timidement, Gabriel et Michael parlent de pizza, Jeremy a présenté ses excuses à Ana pour avoir été un goujat, Susie et Elisabeth s'échangeaient leurs noeuds pour les cheveux et Charlotte lisait un livre. William Afton regardais les enfants avec un œil plutôt indiscret. Puis son attention se posa sur Charlotte. Ensuite, il alla à son bureau pour consulter ses papier. Dans ses papiers, l'emploie du temps de Charlotte, quand son père ne vient pas la chercher, à quel moment elle se trouve seule dans le restaurant. Pas de doute possible, ça sera aujourd'hui. 

Il est vingt heures, Charlotte attend son père sur un banc à l'intérieur. Il arrive dans 20 minutes. Elle sors dehors pour fumer une cigarette. Tout les autres sont repartis, le restaurant est presque vide. C'est maintenant que ça va se passer. William sort dehors pour aller voir Charlotte puis il se met dans le rôle d'un grand frère.

« Bonsoir ma grande. Tu sais, fumer n'est pas très bon pour ta santé...

- Qu'est ce que vous me voulez monsieur Afton ? 

- Nul besoin d'être agressive mon ange, j'aurais besoin que tu me dises quelque chose. 

- Et qu'avez vous de si important à me demander ? 

- Savais tu que ton cher père est un faucheur de vies d'enfants ? 

- Je vous demande pardon ? Je ne vous permet pas de parler de mon père. 

- Et pourtant, c'est bien lui qui a entrainé la mort de mon cher fils en resserrant la mâchoire de Fredbear et ainsi le rendre dangereux.

- Vous n'êtes pas sans savoir que vous avez refusé la proposition de mon père, qui était de placer des barrières pour interdir l'accès aux enfants à la scènes. 

- Quel répondant. Cependant, ton père n'a aucune idée de la douleur qu'on ressent lorsqu'on perd un enfant. 

- Et où voulez vous en venir ? 

- Eh bien, je pensais que tu comprendrais plus vite mais il faut combattre... le feu par le feu.

- Vous n'allez quand même pas me blesser ? Je ne veux pas mourir... »

À cet instant, pour la première fois de sa vie, Charlotte ressentais des émotions plus fortes. De l'amour pour son père et ses amis, de la colère contre monsieur Afton, de la peur voyant que sa mort est très proche, de la joie à l'idée de rencontrer sa mère, de la tristesse pour la perte de ses proches. William lui enfonça un couteau dans le ventre et prit son corps agonisant. Son sang se vidait et elle ne pouvait rien faire. Il était presque temps pour elle de rentrer à la maison, comme elle aimerais prendre son père dans les bras et lui dire qu'elle l'aime. Cela fait la deuxième fois de sa vie, Charlotte pleure. Elle ne veux pas que cette vie prenne fin, mais c'est ainsi. William Afton, pensant venger son fils, laisse la dépouille de cette pauvre enfant près des poubelles, sous la pluie. Charlotte le savait, sa mort finirait par arriver vite. Elle se sent faiblir, la douleur dans son ventre ne faisait que croitre. Son sang se vidait à une vitesse folle, elle perdit connaissance et son cœur s'arrêta. Elle était morte et personne n'avait pu la sauver. Pourtant une lueur d'espoir perdure encore. Cette horrible marionnette à l'entrée du restaurant, souvenez vous. Elle se dirigea vers l'extérieur dans la nuit. Personne ne savait pas quelle force cette marionnette parvenait à se déplacer dans le restaurant et ouvrir des portes. Elle rampa dehors sous la pluie pour rejoindre le corps déjà sans vie de Charlotte. Près de chez elle, la maison ou elle se sentait pourtant si bien s'est écroulée. Il ne restait que des des débris, des sentiments, des larmes. Toutes ces choses sont parties avec Charlotte. Et dans leurs lit au chaud, la bande d'amis est très loin d'imaginer qu'il s'agissait de leur toute dernière journée tous ensemble à rire et manger de la pizza.