Chapitre 13

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Quelques minutes plus tard, je me retourne pour voir où Antoine en est, et je le vois, assis sur le bord du quai à regarder au loin et vaguer à ses pensées

- Vous m'excuserez je vais voir Antoine

- Oui vas-y, il a pas trop l'aire bien mais il aime pas vraiment quand on lui parle de ça

Je m'approche de lui un peu hésitante et il me remarque alors il tourne la tête et fait un petit sourire

Je m'assois à côté de lui et pendant quelques secondes, je n'ose rien dire, il fini par engager

- Elle voulait juste m'appeler pour me raconter sa journée mais elle a fini par me dire qu'elle va dormir chez un pote à elle et je l'ai un peu mal prit. Donc ça a monté en pression et elle dit qu'elle est pas bien et qu'elle va chercher du réconfort ailleurs et a fini par dire que c'étais de ma faute

- Si se serait vraiment de ta faute et que quelque chose ne lui plairait pas, elle ferait preuve de maturité et serait venue te dire les choses pour essayer d'arranger. Si je peux me permettre, c'est limite un manque de respect en vers toi de te rejeter la faute alors qu'elle fait rien pour que ça se passe bien

- Le problème c'est que j'arrive pas à me séparer d'elle et je pense qu'il faut que ce soit elle qui arrête tout, sinon je n'y arriverais pas

- Et oui, c'est ça le problème, tu es attaché à elle mais tu sais au fond de toi que c'est pas quelqu'un qu'il te faut

- J'essaie de réfléchir à comment faire mais ça me fatigue tellement

- Je veux bien te croire, j'ai déjà vécu la situation et c'est vraiment délicat

Il fait noir et j'ai du mal à distinguer son visage mais je remarque qu'il essuis une petite larme qui coulait sur sa joue

Je met ma main dans son dos et essaie de le réconforter comme je peux 

- On va rejoindre les autres ou tu as besoin de rester encore là ?

- On va aller les rejoindre

On se lève et on va rejoindre le groupe qui s'étais rassemblé

- Ca va chef Antoine ?

- Ca va * avec un sourire *

 - Ca va aller vieux 

- Bon, on se refait une tournée ? 

Les garçons se ramènent avec un plateau de 50 shot

- faut finir ça avant de partir

- Mais les gars, j'ai pas l'habitude de ça moi

- Ca va le faire t'inquiète pas ça descend tout seul

Plus le temps passe, plus je sens les effets de ces shots, je me dis que j'aurais du refuser mais je crois bien qu'il est trop tard.

***

Une fois 3h du matin, on décide de rentrer

Sur le chemin, je tiens le bras d'Antoine pour éviter de me péter la gueule, j'ai retiré mes chaussures parce que je manque de me casser une cheville 

- Y'en a pas l'un de vous qui veut me porter là

- Nan t'es trop lourde

- Nan mais eh, Louis tu vas te calmer hein, je vais rentabiliser mes séances de muscu tu vas voir

Ils rigolent et se foutent clairement de ma gueule et je finis par rigoler aussi

Je cours un peu partout et je suis un peu ingérable, je sens que demain, je vais pas assumer

- J'ai mal aux jambes

Antoine fini par me porter sur son dos

- Tiens toi à mon cou 

Je m'accroche et pose ma tête sur son épaule.

Quelques mètres plus tard, on arrive enfin à la maison

Je suis à moitié endormie sur lui 

- Paola on est rentré tu peux descendre 

- Non je veux pas, je suis fatiguée *d'un aire endormi*

Antoine regarde les autres 

- On te laisse, c'est pas notre problème

- Les gars vous êtes pas cool vous pouvez m'aider quand même

- Désolé mec

Il m'emmène jusqu'à ma chambre et m'allonge sur mon lit 

Il prend soin de retirer mes chaussures 

- Bon, Paola fait un effort. Tu dors comment la nuit ?

- Sous vêtements

- Bah oui mais non enfin je ..

- Donne mon jogging c'est bon je me débrouille 

Je me réveille un peu et trouve un peu de force pour me lever et aller dans la salle de bain pour me changer 

Je vais ensuite dans mon lit mais je grelotte de fatigue et de froid

- T'as pas un sweat quelque part ?

- Il est trempé, il a fini dans l'eau cet après-midi à cause de Yass si je dois te le rappeler *me rendormant à moitié*

 - Bon, tu dis à personne, tu me le remet dans ma chambre demain matin dès que tu te lèves

Il me donne son sweat qu'il portait et m'assois pour me l'enfiler puis je me rallonge 

Il s'en va et je me retrouve seule, je me fais la remarque que son odeur, son parfum déposée sur son sweat sent excessivement bon et ça m'endors...

Lomepal/Antoine. Love and TragedyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant