Il est là, le fameux cuir porter sur les épaules de cet homme horrible. Je ne peux pas bouger une pression m'empêche tout mouvement. Crier ? Ça aussi c'est impossible. Aucun bruit ne sort. Et puis il y as eux... que font t'ils ? Rien. Ah si pardon. Ils rigolent... mais qu'est-ce qui est drôle ? Moi aussi je veux rire...
Ma tête se tourne à droite et là je les vois.
Ma famille... maman et... papa! Attendez!
Il y a mon père! Mais que fait t'il ? Il s'en va...
Non non non! Attend papa! Ne part pas! Et maman! Pourquoi tu ne fais rien... mais arrête de rire et dit moi pourquoi tu rie avec eux ?
Ce que fait cet homme n'as rien de drôle...
Et moi... pourquoi la seule chose que je peux faire est pleurer...Je me réveille, en sursaut, transpirante et là respiration saccadée. Je remarque tout à coup, que Juan est descendu des hauteurs et regarde furtivement dehors, par la porte de la grange. En voyant son habitude étrange, je me rappelle soudainement que je n'avais pas le droit de dormir ici. Là matinée risque d'être mouvementée... Il me regarde et dit:
- Écoute, ici les ordres sont les ordres. Et je viens de prendre de gros risques. Alors dit moi. Connais tu quelqu'un qui peut t'accueillir?
Je le regarde longuement et une image, de mon frère apparaît.- Je ne sais pas. A ce moment là, je n'ai pas envie de lui confié l'existence d'Aaron.
- Ok escúchame pour l'instant, la seule chose que je peux faire, c'est te rapprocher de la ville en voiture. Mais il ne faut pas ce faire prendre.
Quand tu vois ma coche devant la grange, monte à l'intérieur.- Excuse moi, mais que veut dire coche?
- Ah perdón, ça veut dire voiture.
Il s'en vas en longeant les murs. Pendant que je me prépare. Avec tous les événements de ces derniers jours, j'ai l'impression que mon cœur pèse 1 tonne... j'avoue que pleurer et me confier m'on fait du bien, mais les images de la chambre dans laquelle je me trouvais encore hier, me reviennent en permanence...
Une voiture s'arrête devant la grange alors je descends avec prudence étant donné que je ne vois pas qui conduit à cause des vitres teintées. Je monte côté passagère, lorsque j'aperçois Juan mon stresse redescends. Le trajet est silencieux, mon conducteur est distant par rapport à hier. Il est stressé et ça ce voit. Il fixe constamment l'heure qui passe, ses mains sont moites et laisse des traces sur le volant. L'allure à laquelle il conduit, pourrait nous tuer en une fraction de seconde, si quelque chose venait à perturber sa ligne droite. Je le regarde mais ne dit rien.
Arriver à l'entrée de la ville il me demande vers où il peut me ramener. Je lui indique le poste de police et il s'y rend directement sans tarder.
Après m'avoir déposé, il s'en va aussi vite qu'on est arrivé, sans se soucier d'être devant un commissariat. Je rentre à l'intérieur, en espérant trouver mon frère à l'intérieur. Mais il n'est pas là...
Seulement quelques personnes sont là, à attendre, sur les chaises de la salle d'attente, d'autres pleurent ou encore regardent mal sous l'énervement. Je me dirige vers l'accueil et dit au policier en face de moi:- Excusez moi, serait t'il possible de parler à un certain Aaron?
- Écoutez, je n'ai pas le temps de déranger mes collègues pour des personnes comme vous. Alors, allez vous asseoir et attendez.
Sous le choc, je pars m'asseoir sans un mot à côté d'un homme, maquillé avec des drapeaux des couleurs de l'arc en ciel sur ses joues. La tête baissée.
Il ne prend pas le temps de me regarder et dit doucement :
- Laisse tomber, les flics ici en ont rien à foutre de nos problèmes. Je le regarde intrigué et lui demande.
- Alors, qu'est-ce que tu fais à attendre ici.
- J'attends un ami en GAV.
Intrigué, je penche la tête pendant que lui relève la sienne. La Lumière au plafond, laisse apparaître un bleu sur la joue et son nez rempli de sang. Je lâche un soupire d'étonnement puis il renchéri.
- Il m'a seulement défendu, mais ces putains de flics son HOMOPHOBES! Il hurle ce dernier mot dans la salle d'attente.
Deux policiers, entres alors l'emmènent menotté.
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La soirée fut longue et interminable. J'ai fini par m'endormir sur les sièges, qui au fil du temps son devenus désagréable. Une agent, me réveil en me demandant de sortir. Je ne comprends pas très bien et lui dit, que j'attends quelqu'un. Elle coupe cours à la discussion et dit:
- Si la personne que vous cherchez, n'es pas encore sortie alors elle ne doit sûrement, pas être là.
Je n'ai même pas le temps de répondre qu'elle me ferme la porte au nez.
Des larmes chaudes, coulent le long de mes joues. Je ne vois qu'une seule solution...
Rentré chez moi.
Quarante-cinq minutes plus tard je me retrouve devant chez moi. Je regarde l'heure du panneau publicitaire, en face de la rue qui m'indique deux heures du matin. Doucement, j'appuie sur la poignée et pousse mais rien ne se passe.J'insiste un peu plus, mais ça ne fonctionne pas. Je regarde les fenêtres, à la recherche d'une lumière mais rien ne vient. Si je réveil Fred et qu'il me voit il vas sûrement me renvoyer là bas. J'ai toute la nuit, pour trouver un compromis qui me permettrait de ne pas y retourner.
Alors une seul idée me vient. Je m'installe dans le jardin, et réfléchis pendant des heures sans résultat... Mais soudain une idée me vient. Mais c'est très risqué...
Mon corps, épuisé et douloureux se détend contre l'herbe qui me fait souffrir, a cause de mes bleu. Je ferme les yeux et m'endors dans les bras de Morphée.
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Frère mais pas gangster
RomanceOly, vient d'emménager dans sa nouvelle maison qui ce situe dans un quartier défavorisé. Car les violences de son beau-père sur elle et sa mère ont été dénoncé. Seulement ça ne l'empêche pas de continuer. Oly va apprendre une mauvaise nouvelle qui v...