Chapitre 3

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Chapitre non-corrigé

— Je suis un vampire de plus de cinq cents ans, faut pas m'chercher, petite, me dit-il alors que je commençais lentement à me calmer, je recommence à avoir très peur à cause de sa répartie, puis il dit la phrase suivante à me faire ré-évanouir : je pourrais te manger en casse-croûte ce soir...

— Arrête de la faire peur, Arès. C'est assez, entendé-je de la part de Caïn.

Arès ferme la bouche pour ne plus montrer ses canines pointues. J'en ai la chair de poule rien que d'y repenser. Plus Arès s'éloigne, plus je me détache de Caïn. Quand Arès se retourne brusquement vers moi, je m'agrippe à nouveau au bras de Caïn comme si ma vie en dépendait tout en poussant un cri. Ma vie en dépend un peu, tout de même.

— J'aime beaucoup trop faire peur aux humaines de ton genre, petite, continue-t-il en se léchant les lèvres où je remarque un piercing que je n'avais pas aperçu jusque-là, trop occupée à regarder ses canines pointues.

— Tu me crois maintenant, me demande Caïn, une fois qu'Arès s'est suffisamment éloigné et rassis sur le canapé.

— Bah, bah... ça pourrait être des fausses dents... mens-je, alors que je savais que c'était réel.

Je ne veux pas avouer qu'il a réussi à me convaincre. Je ne veux pas qu'il croit que je suis une fille qui croit à tout et qui est facile à convaincre. Je pourrais bien penser que c'était des fausses canines collées aux dents... Mais ensuite Arès se relève et me remontre ses dents, je remarque qu'il n'a plus ses canines pointues. Toujours accrochée au bras de mon sauveur, je me cache presque derrière lui quand je vois les dents pointues d'Arès pousser à une vitesse inimaginable. De mes propres yeux, les canines pointues d'Arès ont poussé en même pas cinq secondes. Je pousse un léger cri. Comment est-ce possible ? En un temps, ses affreuses dents ont poussé. Ses canines disparaissent à nouveau et il se rassoit encore sur le même canapé.

— Tu as eu ta réponse ? me questionne Caïn une fois que j'ai repris mes esprits.

Je hoche la tête, peu sereine. Ils pourraient me tuer en un instant ! Je regarde Caïn, interrogative, en lui demandant ce qu'il est, une fois que je me suis décollée de lui.

— Je te l'ai dit : un protecteur du Monde Souterrain.

- Je suis censée savoir ce que c'est ? lui dis-je quand il s'assoit tandis que moi je reste debout au milieu du salon, telle une idiote alors qu'il y a des canapés et même des fauteuils.

C'est un grand salon, remarqué-je. Je suppose que quand Caïn m'avait parlé à la fête - en étant Max - qu'il travaillait pour la sécurité, c'était donc un mensonge mélangé à la vérité. Enfin, je pense, je devine. Un protecteur est censé protéger, donc un protecteur... j'ai l'impression d'être une idiote d'expliquer des choses stupides comme ça, alors que je sais d'avance la réponse...

— Un protecteur du Monde Souterrain est, comme son nom l'indique, une personne chargée de protection pour le Monde Souterrain, me rétorque Arès en buvant un verre de café que je n'avais pas aperçu jusque-là. Tu as l'esprit lent, ma pauvre. En même temps, tu es traumatisée, j'avais oublié...

Je lui donne un regard noir qui reste sympathique, au cas où, si son idée de me manger en casse-croute ce soir est toujours dans sa tête. Je ne veux pas risquer ça.

— Tu as eu la réponse à ta question ? me demande Caïn puis il s'adresse au vampire psychopathe : Et toi, on n'avait pas besoin de tes commentaires !

— C'est vrai, psychopathe sanguinaire sorti d'un asile psychiatrique vampirique, murmuré-je à moi-même.

— Tu sais que j'ai une ouïe très développée, petite ? entendé-je par Arès, me sursautant au passage.

Black Queen - IntégralOù les histoires vivent. Découvrez maintenant